Une plasticienne et un photographe croisent leur arts dans une exposition commune à Alger 

ALGER- Une exposition d’art pictural réunissant des œuvres sur le patrimoine culturel et naturel de l’Algérie, du photographe Mohamed Fouad Belkacem, et celles de la plasticienne Asma Hamza célébrant la calligraphie et le mandala, a été inaugurée samedi à Alger.

Organisée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), cette exposition intitulée « La croisée des deux arts » se tient à la villa Dar Abdeltif.

Photographe autodidacte, Mohamed Fouad Belkacem propose un carnet de voyage dans le grand sud avec des clichés consacrés au patrimoine touareg et à la fête de la Sebiba (patrimoine mondial de l’humanité) où le costume traditionnel confectionné pour l’occasion tient une place centrale.

Une autre collection se focalise sur les paysages féeriques du Tassili à Djanet, le pic de l’Askrem dans l’Ahaggar, les dunes de Taghit ainsi que sur la flore dans le Tassili N’Ajjer également classé au patrimoine mondiale de l’Unesco.

Deux villes captivent l’objectif du photographe: Oran et Tlemcen représentées dans cette exposition par des photographies prises dans le Palais du Bey et le Palais du Mechouar, deux monuments à l’architecture caractéristique.

La plasticienne Asma Hamza propose pour sa part une collection contemporaine alliant l’art du mandala tibétain (diagrammes mystiques symboliques) à la calligraphie arabe.

« Brouillard dans les pensées », « Fusion intense », « La naissance d’une histoire », « Un chemin dispersé, autant d’œuvres en acrylique sur toile réalisées à partir de lettres peintes en blanc ou en couleur or, sur fond noir.

La plasticienne propose également « Recyclage », un collage de matériaux de coutures et de petits objets du quotidien, peints en chrome patiné.

D’autres œuvres comme « Le début d’une précision » et « Labyrinthe » proposent au visiteur de découvrir la complexité et la précision de l’art du mandala composés de point et traits fins, avec la même palette de prédilection de l’artiste: le blanc et or sur fond noir.

L’exposition « La croisée des deux arts » est visible jusqu’au 2 janvier prochain.

 

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