Inauguration de l’exposition « Touches artistiques, expressions libres » à Alger

Inauguration de l'exposition "Touches artistiques, expressions libres" à Alger

ALGER – Une exposition collective de peinture intitulée « Touches artistiques, expressions libres », dédiée à la femme et sa place dans les différentes sociétés, a été inaugurée jeudi au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger.

Inaugurée par la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, accompagnée d’élus de l’Assemblée populaire nationale (APN), cette exposition, organisée dans le cadre des célébrations de la Journée internationale de la femme (8 mars), rassemble les œuvres de seize artistes peintres algériens.

Dans un style esthétiquement proche des œuvres de Mohamed Racim, l’artiste peintre M’hamed Salah Bara propose des œuvres tirées de sa dernière exposition mettant en avant divers aspect de la vie de la femme perçue également comme garant du patrimoine culturel et de sa transmission.

Le plasticien propose des œuvres comme « Nardjess » et « Musiciennes algéroises », hommage à la femme algéroise du XXe siècle et ses traditions, « Les femmes de Ghardaïa », une mise en lumière de l’habit traditionnel, « Tamazight », un panorama de symboles de costumes et de produits de l’artisanat, ou encore « Tendresse », une hymne à la maternité.

De nombreux portrait de femmes, s’inscrivant dans différentes thématiques, sont également proposés par des artistes comme Sakina Bouznoun avec une reconstruction cubique du corps dans « Composée », Amina Belamine ou encore Fouzia Mira avec leurs portraits de femmes africaines, riches en couleurs et en ornements.

Dans ses toiles « Duo » et « Prestige », la plasticienne Raouia Baârir explore une fusion contemporaine entre la sculpture et la peinture dans deux petits formats célébrant, en relief, le mouvement, la grâce et la féminité.

Un hommage poignant est également rendu à la femme palestinienne combattante et à son sacrifice, par la plasticienne Karima Sahraoui qui dénonce les conditions de vie et salue le courage de ses femmes à travers quatre toiles, portant des moulages de visages anonymes en plâtre avec des messages en collage.

« Le cri d’une femme palestinienne », « La femme palestinienne », « La femme menacée », « Palestine le bastion oublié » ou encore « Palestine opprimée » sont les œuvres proposées par l’artiste pour dénoncer le traitement médiatique de la cause des femmes palestiniennes, « bousculée », « menacée », « opprimée », et « perpétuant le combat ».

L’exposition « Touches artistiques, expressions libres se poursuit à la galerie Baya du palais de la culture jusqu’au 18 mars en cours.

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