Travaux publics: appel à valoriser l’expérience algérienne dans des projets en Afrique

ALGER – Les participants à une rencontre sur les perspectives de partenariat entre l’Algérie et les autres pays d’Afrique dans le secteur des travaux publics, ont appelé dimanche à Alger, à la valorisation de l’expérience algérienne acquise dans ce domaine, en réalisant des projets communs.

Dans ce cadre, Ferhat Rabahi, président de l’Association nationale des ingénieurs de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), qui a organisé la rencontre, a plaidé lors de son intervention, pour la mise à profit de la « grande expérience » acquise sur le plan nationale, en vue de concrétiser des projets de partenariat d’envergure dans les autres pays d’Afrique, à l’instar des voies ferrées et les autoroutes.

Il a souligné dans ce sens le rôle de la coopération entre les bureaux d’études algériens et africains spécialisés dans les travaux publics afin d’impulser une nouvelle dynamique dans les projets relevant du secteur.

En outre, les échanges entre les anciens ingénieurs algériens et d’Afrique formés à l’ENSTP d’Alger devraient également booster la coopération entre l’Algérie et les autres pays africains dans le secteur des travaux publics.

De son coté, le présidant de l’Association routière algérienne (ARAL), Farouk Chiali a rappelé que l’Algérie disposait d' »importantes » potentialités, humaines et matérielles, dans le domaine des travaux publics avec une « énorme » capacité de réalisation des projets notamment les ouvrages d’art et les routes.

L’ancien ministre des Travaux publics a relevé également que l’Algérie a fait ses preuves dans la réalisation des infrastructures portuaires et aéroportuaires. Ce qui fera du pays, a-t-il conclu, « un partenaire clé » dans la réalisation des projets de développement durable en Afrique.

Soulignant l’importance de la formation dans le génie civil, le chef de cabinet du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, Mohamed Mahiddine, a affirmé que l’ENSTP demeure l’un des principaux établissements de formation « de qualité » d’ingénieurs, au niveau national et africain.

Il a d’autre part, réitéré le soutien du ministère aux activités de l’association qui œuvre au renforcement des liens d’échanges entre les ingénieurs de différents horizons pour créer un environnement propice pour le partage des idées et des expériences.

De son coté, le Secrétaire général du comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Mohamed Ayadi, a relevé l’importance des projets communs, notamment la route transsaharienne traversant, en plus de l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.

« Cette voie terrestre devra impulser une nouvelle dynamique économique à travers les échanges commerciaux interafricains », a-t-il soutenu.

Il a plaidé à la mise en place de commissions regroupant des responsables des transports, des finances et du commerce des pays concernés, pour transformer cette infrastructure routière en un  » véritable corridor économique africain ».

Le responsable du département des infrastructures de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Sidi Maiga, a pour sa part, appelé à nouer des partenariats « solides » axés notamment sur la collaboration entre les bureaux d’études algériens et pays sub-sahariens dans le domaine des travaux publics.

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