Startups: des ministres africains préconisent la mise en place d’un cadre législatif harmonisé en Afrique

ALGER – Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, et trois autres ministres africains en charge des startups ont débattu, mercredi à Alger, de la manière de mettre en place un cadre législatif harmonisé qui régisse ce type d’entreprises en Afrique.

Participant à un panel dans le cadre des travaux de la 2e édition de la Conférence africaine des startups (ASC), les ministres algérien, tunisien, sud-africain et du Djibouti en charge des startups ont évoqué ce sujet en mettant, notamment en exergue la disparité qui existe entre les différents pays du continent en matière de législation relative à ce domaine.

A cette occasion, le M. Oualid a souligné la pertinence « d’harmoniser la législation qui régit les startups entre les pays africains », citant l’exemple des accords conclus entre l’Algérie et la Tunisie en matière d’avantages accordés aux startupers issus des deux pays.

Le ministre a indiqué, dans ce sens, que « l’objectif est d’obtenir une reconnaissance mutuelle du statut de startup, tout en travaillant à harmoniser les politiques publiques dans le domaine, en s’inspirant de modèles qui correspondent le plus à la réalité économique africaine ».

De son côté, le ministre tunisien des Technologies et de la Communication, Nizar Ben Nadji, a parlé d' »une collaboration africaine à plusieurs niveaux: des gouvernements, des incubateurs et accélérateurs et par la suite au niveau des startups ».

La ministre sud-africaine du Développement des Petites entreprises, Stella Ndabeni-Abrahams, s’est montrée, quant à elle, disposée à aider les pays, les moins avancés dans ce domaine, à faire des progrès rapides.

La ministre déléguée de l’Economie numérique et de l’Innovation du Djibouti, Mariam Hamadou Ali, a plaidé, pour sa part, pour une action commune des pays africains afin de permettre un développement plus rapide et équilibré des startups à travers le continent.

Pour sa part, la Secrétaire générale du ministère de l’économie digitale au Sénégal a proposé, lors de ce panel, de définir une cartographie du continent selon le niveau d’avancement du processus d’élaboration de la législation régissant les startups, cela tout en appelant à constituer un comité d’accompagnement pour aider les plus en retard à accélérer leur processus.

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