Startups: créer un écosystème favorable pour garder les compétences africaines dans le continent

Startups: créer un écosystème favorable pour garder les compétences africaines dans le continent

ALGER – Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid a mis en avant, mardi à Alger, la nécessité de créer un écosystème favorable pour les startups en Afrique afin de garder les compétences locales dans le continent.

S’exprimant lors des travaux de la deuxième édition de la Conférence africaine des startups au Centre international de conférences « Abdelatif-Rahal », le ministre a précisé que « l’Afrique a besoin de créer davantage d’opportunités pour les talents africains et d’améliorer l’écosystème des startups en œuvrant collectivement à combler les lacunes dans ce domaine, en plus de fournir le soutien et l’infrastructure nécessaires pour aider les startups à se développer ».

Il s’agit, pour le ministre, « de relever les défis cruciaux » auxquels sont confrontées les startups africaines, notamment en ce qui concerne l’obtention de financements, les cadres réglementaires et les structures de soutien, et ce en vue de préserver les talents et de contrer la fuite des cerveaux, un phénomène qui représente une menace pour les aspirations du continent dans ce domaine.

Le ministre a également souligné le rôle majeur des startups dans la réalisation des objectifs de l’Agenda de l’Union africaine 2063 et de l’Agenda des Nations Unies 2030 en matière des objectifs de développement durable, en sus de la Stratégie de transformation numérique pour l’Afrique 2020-2030 dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’innovation, et de la Stratégie africaine pour l’année 2024.

Pour M. Oualid, la tenue de la deuxième édition de la Conférence africaine des startups n’est pas « un simple rassemblement, il s’agit d’un tournant décisif définissant l’avenir des startups et de l’innovation africaine ».

« Il ne faut pas considérer ces établissements comme des instances économiques cherchant exclusivement à réaliser des bénéfices. Elles constituent plutôt des parties prenantes dans le développement du continent », a-t-il affirmé.

Le ministre a, en outre, rappelé le succès de la première édition de cette Conférence qu’Alger a abrité l’année dernière et qui a ouvert la voie à une phase transitoire, traduite par plusieurs acquis réalisés et par le développement des startups, notamment l’adoption de la Déclaration ministérielle d’Alger par l’Union africaine (UA).

En marge des travaux de la deuxième édition de la Conférence africaine des startups, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises a sillonné, en compagnie du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki et de ministres africains, les stands du Salon des startups algériennes et africaines organisé avec la participation de quelque 200 exposants, activant dans différents domaines à l’instar de l’énergie, des finances, de l’agro-alimentaire, des soins médicaux, des transports, du stockage des données et cyber-sécurité et de l’enseignement.

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