Partenariat entre les institutions publiques et la société civile dans le domaine de l’enfance, thème d’une conférence à Alger

Partenariat entre les institutions publiques et la société civile dans le domaine de l'enfance, thème d'une conférence à Alger

ALGER – Le partenariat entre les institutions publiques et la société civile dans le domaine de l’enfance était, mardi, le thème d’une conférence organisée par l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE), en coordination avec l’Organisation internationale de la réforme pénale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (PRI-MENA).

Dans une allocution prononcée à cette occasion, la Déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Cherfi, a mis en avant la coopération étroite, au titre de la démocratie participative, entre l’ONPPE et les acteurs de la société civile en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant, ajoutant que cette coopération « a permis de constituer un réseau de la société civile composé de 400 associations ».

L’Organe « s’est attelé, depuis 2017, à la formation de plusieurs acteurs de la société civile activant dans le domaine de la protection de l’enfance », a fait savoir Mme Cherfi, rappelant « la mise en place d’une commission nationale, composée d’acteurs de la société civile et de différents secteurs, qui s’emploie actuellement à l’élaboration du Plan national de l’enfance 2025-2030 ».

Pour sa part, le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, a affirmé que la société civile « constitue le maillon essentiel pour faire avancer les différentes réformes, y compris celles liées à la promotion des droits de l’enfant ».

De son côté, le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Said Zreb, a relevé « l’augmentation du nombre d’associations collaborant avec l’administration pénitentiaire ». « Limitées, par le passé, au Croissant-Rouge algérien, à Iqraa et aux Scouts musulmans algériens, elles sont aujourd’hui 400 associations nationales et locales », a-t-il dit.

Depuis le début de l’année 2024, ces associations ont organisé « plus de 747 activités au profit de plus de 22.470 détenus et leurs proches, comprenant la célébration de différentes fêtes nationales et religieuses, des formations, des campagnes de sensibilisation et des conférences sur différents fléaux, des tournois sportifs, des activités de loisirs, ainsi que la préparation des détenus candidats aux examens du BEM et du Baccalauréat ».

A cette occasion, le sous-directeur régional de l’Organisation internationale de la réforme pénale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Haitham Mohamed Shalaby, a salué la politique de l’Algérie qui « associe la société civile à la réforme dans le domaine de la justice ».

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