BRUXELLES – L’Union européenne a « condamné » jeudi la démolition par l’entité sioniste de la maison d’un militant palestinien à El Qods-Est occupée, dénonçant « une violation du droit humanitaire international ».
Fakhri Abou Diab, engagé depuis des années contre les démolitions de maisons palestiniennes, a annoncé que des « agents des forces sionistes » avaient démoli mercredi matin la maison qu’il habitait depuis 38 ans près de la vieille ville.
Une partie de la maison datait d’avant 1967, année au cours de laquelle l’entité sioniste a annexé El Qods-Est occupée.
« L’UE condamne la démolition de la maison du leader communautaire Fakhri Abou Diab à El Qods-Est (occupée), où sa famille résidait depuis des générations », a indiqué une porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
« De tels actes constituent une violation du droit humanitaire international et compromettent les efforts visant à promouvoir une paix et une sécurité durables », a-t-elle ajouté.
« Nous exhortons (l’entité sioniste) à cesser de démolir les maisons palestiniennes, y compris dans cette zone sensible adjacente à la vieille ville. La priorité doit être pour tous de désamorcer une situation très tendue », a insisté cette porte-parole dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont également condamné mercredi cette démolition.
« C’est un acte de vengeance, une campagne des sionistes contre les Palestiniens d’El Qods occupée, qui ne fait que s’accentuer depuis le 7 octobre », a estimé Fakhri Abou Diab, se disant désormais « littéralement à la rue » avec sa famille.
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