NEW YORK (Nations-Unies) – La Journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non-prolifération sera célébrée mardi, sur fond d’appels à cesser d’exporter vers l’entité sioniste des armes susceptibles d’être utilisées contre les Palestiniens à Ghaza, en proie à des agressions menées par les forces d’occupation depuis le 7 octobre dernier, faisant plus de 30.000 martyrs.
« Cette deuxième Journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non-prolifération est célébrée à un moment de grands périls, où les dépenses militaires vont croissant, les tensions géopolitiques s’aggravent et des conflits violents se répandent à travers le monde », a indiqué le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, dans son message marquant cette Journée, observée le 5 mars de chaque année.
Le chef de l’ONU évoque à l’occasion « d’autres graves sujets de préoccupation comme la prolifération d’armes légères et de petit calibre illicites, l’utilisation d’engins explosifs dans des zones peuplées et le développement d’applications militaires des technologies nouvelles et émergentes, dont l’intelligence artificielle ».
Pour M. Guterres, « notre époque nous rappelle que le désarmement et la non-prolifération sont essentiels non seulement à un futur pacifique mais aussi à notre existence même ». Il appelle les dirigeants du monde, à cet effet, à « investir dans la paix en améliorant les systèmes et les outils empêchant la prolifération et l’utilisation d’armes meurtrières », notamment le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, et en développant des solutions de désarmement.
Le SG de l’ONU propose, en outre, un Nouvel Agenda pour la paix qui comprend de nouvelles stratégies et démarches visant à éliminer les menaces que représentent les armes nucléaires, chimiques et biologiques, et d’autres dangers émergents tels que les systèmes d’armes autonomes.
La Journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non-prolifération a pour objectif de promouvoir une plus grande sensibilisation et une meilleure compréhension des questions de désarmement auprès du public, et notamment des jeunes.
Appels à cesser d’exporter des armes vers l’entité sioniste contre Ghaza
La Journée onuienne intervient au moment où la bande de Ghaza fait face à des agressions terrestres, aériennes et maritimes sionistes, depuis près de cinq mois contre des civils palestiniens sans défense, faisant plus de 30.000 martyrs et des milliers de blessés, outre des disparus sous les décombres.
Fin février dernier, des experts de l’ONU ont appelé à l’arrêt immédiat des exportations vers l’entité sioniste d’armes susceptibles d’être utilisées à Ghaza, soulignant que tout transfert d’armes ou de munitions à l’entité sioniste, qui seraient utilisées à Ghaza, serait de nature à violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement », avait déclaré le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), dans un communiqué.
Il a exhorté tous les Etats à « veiller au respect » du droit international humanitaire, ajoutant qu’ils « doivent en conséquence s’abstenir de transférer des armes ou des munitions – ou des pièces détachées – si l’on peut s’attendre, compte tenu des faits ou des comportements antérieurs, à ce qu’elles soient utilisées pour violer le droit international ».
De son côté, l’ancien directeur général de l’ONG Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth, a appelé les alliés de l’entité sioniste à cesser de lui vendre les armes et à exercer plus de pression sur l’occupant, en vue de mettre fin à son agression contre le peuple palestinien à l’enclave palestinienne.
Le Nicaragua demande à la CIJ d’appeler Berlin à cesser de fournir des armes à l’entité sioniste