Mahmoud Abbas dit craindre que l’entité sioniste n’expulse les Palestiniens de Cisjordanie vers la Jordanie

RYADH – Le président palestinien Mahmoud Abbas a exprimé dimanche sa crainte de voir l’entité sioniste envisager d’expulser les Palestiniens de la Cisjordanie occupée vers la Jordanie une fois son agression génocidaire contre la bande de Ghaza terminée.

L’entité sioniste « a détruit au moins 75 % de la bande de Ghaza et assassiné 34.000 personnes en 200 jours, dont la plupart étaient des femmes et des enfants », a déclaré le président palestinien lors d’un événement organisé dans la capitale saoudienne, Riyad, dans le cadre du Forum économique mondial.

« Je crains qu’après en avoir fini avec Ghaza, (l’entité sioniste) ne se dirige vers la Cisjordanie et n’expulse sa population vers la Jordanie », a-t-il ajouté.

Le Président palestinien a appelé le monde à « reconnaître la Palestine comme un Etat membre à part entière des Nations unies » et exhorté les nations européennes à « reconnaître l’Etat de Palestine ».

Le 19 avril, les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies se sont réunis à New York pour voter un projet de résolution présenté par l’Algérie, au nom du groupe arabe, recommandant à l’Assemblée générale l’admission de l’Etat de Palestine comme membre à part entière de l’ONU.

Le texte a recueilli 12 votes pour, 1 contre (véto des Etats-Unis) et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi dimanche à 34.454 martyrs et 77.575 blessés depuis le 7 octobre dernier, selon des sources médicales palestiniennes.

L’entité sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.

L’agression génocidaire sioniste a, en outre, provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

 

 

 

 

 

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