L’HIVER A MOSTAGANEM : Encore des SDF qui dorment dans le centre-ville

L’HIVER A MOSTAGANEM  : Encore des SDF qui dorment dans le centre-ville - Algérie

L’hiver avec toute sa rigueur est là, et on doit surement imaginer que cette saison froide doit représenter une grande difficulté pour les sans-abris, qui sont eux aussi là, à la rue .Ils sont blottis dans des couvertures de fortune. Pour certains d’entre eux qui dorment dehors, l’épisode hivernal est encore plus difficile à vivre et, il ne fait que commencer…

Chaque hiver, il y a une mobilisation de la commission de wilaya composée des éléments de la  direction de l’action sociale et de la solidarité (DASS), protection civile, sûreté urbaine croissant rouge, associations caritatives, et scouts pour secourir les sans domicile fixe (SDF) marginalisés et occupant des lieux du centre-ville. Les actions en question se font habituellement à travers la distribution de repas chauds et des médicaments ; certains d’entre eux font l’objet de placement dans des centres d’accueil. Néanmoins, à Mostaganem les citoyens remarquent tristement que les  mesures  de secours feraient  défaut et ce à l’exemple de ces personnes qui dorment sous les arcades en face de la représentation « d’Air Algérie » (voir image) ; il en est de même, celui qui occupe un coin à  l’intérieur de l’immeuble mitoyen, une image poignante qui interpelle la conscience humine. Tout porte à croire que  ladite « commission humanitaire locale »  ne serait  pas  passée au centre-ville pour prendre en charge ces accidentés de la vie, alors que, probablement, ces derniers  se seraient soustraits à la vigilance de la commission, ou bien encore, ils auraient refusé de les accompagner dans un centre d’hébergement .A noter que cette saison se distingue déjà par un froid mordant qui est susceptible d’ôter la vie à quelque pauvre et ce serait désolant d’en arriver là. Tout un chacun sait que, chaque année et en dépit de l’intervention de cette commission d’action sociale et de solidarité, il devient de plus en plus difficile de pouvoir mettre un terme à ce fléau grandissant qui envahit ville et villages .Face à cette situation, il semblerait que les autorités ont atteint leur limite d’intervention. Comme la charité humaine est une valeur et un principe de notre société, il est urgent que les organes concernés fassent preuve de réactivité dans la prise en charge de ces pauvres SDF qui n’en finissent pas de souffrir dans le silence et parfois dans l’indifférence. D’aucuns estiment qu’il serait très opportun d’envisager la mise en place d’un « numéro vert »  ce qui rendrait bien la tâche facile aux secouristes et bienfaiteurs ,  de grand cœur qui ne peuvent pas être partout, au même moment.

A lire également

Lire également