GHAZA – Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), a déclaré que les principes fondamentaux sont remis en question lorsque les mères sont contraintes à Ghaza d’enterrer 7 700 enfants, condamnant « la marche incessante de la mort, de la maladie et de la destruction » dans l’enclave palestinienne.
Le Comité a publié samedi un communiqué dans lequel il a appelé l’entité sioniste à « adhérer à l’état de droit, au droit international humanitaire, à la charte des droits de l’homme et à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ». « Les principes mêmes de la Convention sont remis en question lorsque les mères sont obligées d’enterrer au moins 7 729 enfants », a-t-il déclaré.
Le comité a exprimé sa profonde préoccupation face au sort de plus d’un million de femmes et de filles palestiniennes qui ont été déplacées de force à plusieurs reprises, alors qu’environ 5 500 femmes devraient accoucher au cours du seul mois prochain.
Le communiqué indique que les femmes et les enfants représentent 70% des Palestiniens tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste, dont le nombre dépasse 28 000 personnes.
Il a appelé l’entité sioniste à se conformer à l’ordonnance de mesures provisoires de la Cour internationale de Justice (CIJ). Le comité a également mis en garde contre toute attaque ou incursion militaire imminente à Rafah, « où des centaines de milliers de personnes déplacées de force, pour la plupart des femmes et des enfants, cherchent refuge ».
Ghaza: la mort de 23 enfants due à la malnutrition n’est que la « pointe de l’iceberg »