Ghaza: alerte contre une catastrophe humanitaire au complexe médical Nasser

RAMALLAH – La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila, a mis en garde ce jeudi contre « une catastrophe humanitaire imminente » suite aux ordres émis par les autorités d’occupation forçant les citoyens à évacuer le complexe médical Nasser dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza.

La ministre a indiqué, par voie de communiqué, qu' »un bombardement de l’occupation contre le service orthopédique de l’hôpital à l’aube du jeudi a causé la mort en martyr d’un citoyen et fait plusieurs blessés. Les forces d’occupation ont également pris d’assaut la cour du complexe et ont ouvert le feu sur ses départements ».

« Ce crime vient s’ajouter à la série de crimes commis par l’occupation et qui continue d’être commis contre notre peuple dans le cadre de son agression incessante contre la bande de Ghaza », a déclaré la ministre palestinienne.

Mai al-Kaila a ajouté que « les bombardements et les tirs brutaux de l’occupation n’ont épargné aucun endroit dans la bande de Ghaza, ce qui a causé, à ce jour, la mort en martyrs de plus de 28 600 citoyens, et fait environ 69 000 blessés en plus des milliers de personnes disparues sous les décombres ».

La responsable palestinienne a lancé un appel d’urgence à l’Assemblée générale des Nations unies et aux institutions internationales des droits de l’homme en déclarant : « Ce que fait l’occupation dans le complexe médical Nasser nous rappelle les crimes horribles qui ont eu lieu dans les hôpitaux de la bande de Ghaza, et dans le complexe médical al-Shifa ».

Elle a expliqué que « les personnes déplacées se sont réfugiées dans le complexe médical Nasser pour échapper à l’agression brutale de l’occupation, et il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Ghaza, et le droit humanitaire international garantit le droit de toute personne au sein des institutions protégées par les Conventions de Genève ».

L’armée sioniste a contraint des milliers de déplacés Palestiniens dans la journée du mercredi à quitter de force le complexe médical Nasser, en tirant dans la cour de l’hôpital et autour des zones où se trouvent les déplacés, selon des médias.

A lire également

Lire également