Le CDH appelé à appuyer la résolution portant arrêt de toute vente d’armes à l’entité sioniste

GENEVE- La Mission permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève sur la Palestine a affirmé que le Conseil des droits de l’homme (CDH) devrait appuyer et exécuter la résolution appelant à l’arrêt de toute vente d’armes à l’entité sioniste en tant que devoir morale en vue de de tenir l’occupant sioniste responsable de sa violation continue du droit international.

A l’issue de l’adoption par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, vendredi, d’une résolution appelant à l’arrêt de toute vente d’armes à l’entité sioniste, la Mission a précisé dans un communiqué que « l’échec moral de certains pays défenseurs des politiques de l’occupant et ses prétendus droits à l’autodéfense en le soutenant par les armes et les munitions destinées à être utilisées contre les enfants, les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées du peuple palestinien, cautionne l’occupant pour poursuivre ses crimes de guerre et ses crimes de génocide contre ces catégories vulnérables ».

« Il s’agit également d’une caution pour la poursuite du ciblage par les armes de l’entité sioniste des établissements hospitaliers, onusiens et diplomatiques ainsi que du personnel humanitaire à l’intérieur et à l’extérieur des territoires palestiniens occupés, ce qui met en jeu la crédibilité et la pertinence de notre Conseil », a ajouté la Mission dans sa déclaration.

Dans ce contexte, la Mission a souligné qu’au cours des six derniers mois, l’occupant sioniste avait écrit un nouveau chapitre atroce concernant la tragédie du peuple palestinien, qui perdure depuis 75 ans, notant que « dans la Palestine occupée, toutes les valeurs humanitaires, morales et juridiques se sont effondrées, en raison du mutisme de la communauté internationale, sans parler de l’adoption par certains pays d’une politique de deux poids, deux mesures lorsqu’il s’agit de la question palestinienne.

« La communauté internationale, ou une partie d’elle, manque à protéger un peuple victime de génocide, alors qu’elle n’hésite pas dans d’autres circonstances et dans d’autres foyers de conflit, à nous rappeler la nécessité d’agir dans le respect du droit international humanitaire, du droit international des droits de l’homme et des principes de la légitimité internationale », a regretté la Mission.

« Le bon côté de l’histoire retiendra le courage du peuple palestinien qui a refusé hier et l’est toujours de se rendre à un usurpateur de terre et retiendra aussi les positions des défenseurs de la justice, et de l’égalité internationale (comme l’Algérie et beaucoup d’autres pays qui partagent sa conviction) et ceux qui défendent l’honneur, la justice, la dignité, la paix et surtout l’humanité contrairement à ceux qui en  réclament mais sans bouger le petit doigt lorsqu’il s’agit de la Palestine », précise le communiqué.

La délégation algérienne a rappelé que la défense du droit des Palestiniens était « un devoir moral qui transcende les cultures, les ethnies et toutes les appartenances et constitue une obligation pour la conscience de l’humanité tout entière ».

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