L’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal

L’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal - Algérie
Un premier bataillon de l’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal, ville du nord-est du Mali, une étape importante et « déterminante » dans la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali de 2015, issus du processus d’Alger, ont indiqué des sources officielles maliennes et la Minusma.

L’Etat-major de l’armée malienne a annoncé, lundi, que l’armée avait entamé son déploiement en vue de reprendre Kidal, une ville du nord du pays qui échappe à l’autorité de l’Etat malien, après avoir été sous le contrôle de groupes terroristes.

« Nous venons de quitter Gao pour Kidal.

Il n’y a pas de problème pour le moment », a dit cet officier cité par des médias.

Dans les faits, les forces maliennes devraient entrer effectivement dans Kidal en ralliant la ville par la piste à partir de Gao, à environ 200 km plus au sud, a-t-on précisé.

S’exprimant à des médias en marge du 33e sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, le président malien, Ibrahim Boubakar Keita, a confirmé que l’armée est « en mouvement » vers la ville de Kidal, au nord, qui échappe au contrôle depuis 2014, affirmant qu’elle devrait y être en principe ce vendredi ».

La mission de l’ONU pour le Mali (Minusma) a souligné que le retour de l’armée malienne dans la ville de Kidal, constituerait une « étape déterminante » dans la mise en oeuvre de l’accord de paix au Mali de 2015, issus du processus d’Alger.

L’application de cet accord est considérée comme un facteur primordial dans le contexte sécuritaire au Mali et au Sahel, confrontés à des attaques terroristes meurtrières Ce retour a également été confirmé par le ministre des Affaires étrangères malien, Tiébilé Dramé, à l’occasion du 33e sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

« Le premier bataillon de la nouvelle armée nationale malienne, qui reflète la diversité nationale du pays, sera déployé lundi 10 février », a-t-il indiqué.

Prise le 19 janvier dernier, cette décision reflète la volonté de tous les signataires de l’accord de paix au Mali, issus du processus d’Alger.

« Ce retour a été décidé suite à plusieurs réunions de la Commission technique de sécurité (CTS), puis validée par le Comité de suivi de l’accord (CSA), avec l’approbation de toutes les parties signataires », a-t-il expliqué.

APS

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