L’amendement constitutionnel de 2020 a renforcé le libre exercice du droit syndical en Algérie

ORAN – Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a souligné, mercredi à Oran, que l’amendement constitutionnel de 2020 a renforcé le libre exercice du droit syndical en Algérie.

Dans son allocution à l’ouverture du troisième congrès de l’Union arabe des syndicats, le ministre a indiqué que « l’Algérie connaît des changements et des réformes continus aux niveaux politique, économique et social, dont le plus important est l’amendement constitutionnel en 2020, qui garantit davantage de droits et libertés individuels et collectifs, y compris la promotion du libre exercice du droit syndical ».

Il a relevé que plusieurs amendements ont également été introduits au niveau législatif après consultation des organisations syndicales sur la promotion de la liberté syndicale et la protection des délégués syndicaux.

Par ailleurs, M. Cherfa a souligné que ce congrès « s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer et à développer le partenariat et la coopération aux niveaux régional et international avec les organisations internationales et à définir tous les horizons possibles afin d’enrichir le dialogue social à tous les niveaux ».

Saluant le travail et les initiatives de l’Union arabe des syndicats, depuis sa création en 2014, notamment la promotion du dialogue social dans la rive sud de la Méditerranée, qui a été adopté par l’Algérie, le ministre a souligné l’importance de ce programme car il « s’inscrit dans le cadre des efforts pour faire face aux répercussions sociales et économiques découlant de la pandémie de Coronavirus ».

Youcef Cherfa a mis l’accent sur le rôle de l’Union arabe des syndicats pour « faire face à ces répercussions, améliorer les conditions des travailleurs dans la région arabe, consolider leurs droits et préserver leurs acquis, ce qui contribuera à couronner de succès les efforts de développement, de productivité et de richesse ».

Il a indiqué que l’Algérie, malgré les répercussions de la crise sanitaire, s’est efforcée d’accompagner les entreprises dans cette étape afin de « protéger les droits économiques et sociaux des travailleurs, ainsi que la mise en place d’une allocation chômage, et l’intégration des jeunes dans des emplois permanents », tout en citant l’adoption de mécanismes de relance économique, notamment à partir de la réforme de la loi sur l’investissement.

Le ministre s’est dit convaincu que l’Union arabe des syndicats « est consciente de l’importance de défendre les intérêts des travailleurs arabes et de soutenir les travailleurs palestiniens en particulier ».

Il a également salué le rôle joué par « l’Union générale des travailleurs algériens en Algérie et les autres organisations syndicales dans la consolidation de la culture du dialogue, de la concertation et de la paix sociale aux niveaux national, régional et international ».

Le 3ème congrès de l’Union arabe des syndicats, qui se tient sur deux jours sous le slogan « Le dialogue social est notre chemin vers la relance et la reconstruction économiques », connait la participation de 200 délégués syndicaux de divers pays arabes.

 

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