La numérisation, un outil important pour renforcer la coordination et assurer la qualité du service public

La numérisation, un outil important pour renforcer la coordination et assurer la qualité du service public

ALGER – Le Médiateur de la République, Madjid Ammour, a affirmé lundi à Alger que son instance misait sur la numérisation comme outil important pour renforcer la coordination entre les différents départements ministériels et assurer la qualité du service public.

Dans une rencontre de coordination avec les représentants des département ministériels concernés par la définition des mécanismes de coordination entre la Médiature et ces ministères, M. Ammour a mis en avant l’importance de la numérisation pour « renforcer la coordination et assurer la qualité du service public », réaffirmant sa détermination à poursuivre le travail en vue de « consacrer les principes de l’Algérie nouvelle, initiés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

« Le pari d’aujourd’hui consiste à satisfaire aux besoins des citoyens et inculquer la culture de leur service auprès de l’administration et de tous les agents publics », a-t-il soutenu.

M. Ammour a annoncé, à cette occasion, le lancement d’une application numérique avec les différentes administrations et les établissements publics pour « la prise en charge des observations exprimées dans les registres de doléances », et « l’échange en ligne des requêtes entre les services du Médiateur de la République et les différentes administrations publiques au niveau central et local ».

La même instance envisage de lancer, « dans un futur proche », une application électronique qui permettra aux citoyens établis à l’étranger de fixer un rendez-vous en visioconférence afin de « soumettre leurs préoccupations en Algérie », ajoute le Médiateur de la République qui souligne que toutes ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’action commune que l’instance s’attèle à concrétiser avec les différents partenaires, une action qui a été couronnée par la signature de plusieurs accords ayant permis « une prise en charge optimale des requêtes et une réduction de la durée de leur traitement ».

Le même responsable a précisé, dans ce cadre, que cette action de coordination avec les différentes administrations publiques visait à « traiter et répondre aux requêtes et aux doléances des citoyens dans un délai de moins d’un (1) mois, dans le but d’assurer le bon déroulement du service public ».

M. Ammour a rappelé, par ailleurs, que son instance a reçu, durant le premier semestre de l’année en cours, « plus de 71.000 citoyens », et « était destinataire de plus de 34.000 requêtes ».

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