Journée de la femme africaine: quand les Sahraouies excellent dans leur résistance face à l’occupation marocaine

Journée de la femme africaine: quand les Sahraouies excellent dans leur résistance face à l'occupation marocaine

ALGER – Les femmes sahraouies célèbrent lundi la Journée internationale de la femme africaine, au moment où elles excellent dans leur façon de résister aux grands défis imposés par l’occupation marocaine qu’elles ont juré de vaincre en arrachant la liberté et l’indépendance de leur pays.

La femme sahraouie joue un rôle pionnier et décisif dans la lutte de libération nationale, en empruntant le chemin de la résistance et en affrontant les pires pratiques et violations marocaines, ainsi qu’en éduquant et protégeant les différentes générations, en plus de sa contribution dans le processus d’édification.

La Directrice centrale pour la promotion des femmes sahraouies, Mameh Al-Sheikh, a indiqué dans une déclaration à l’APS que la femme sahraouie « continue de servir la juste cause de son pays avec toutes ses forces et par tous les moyens légitimes, depuis son domicile ou au sein des institutions du pays, au niveau des associations et organisations de la société civile, dans les camps de réfugiés et les territoires occupés, et même au-delà des frontières de la République sahraouie ».

« Malgré les méthodes ignobles de l’ennemi par lesquelles il tente d’effacer notre identité, la femme sahraouie a toujours été déterminée à donner une bonne éducation aux différentes générations, en s’accrochant aux traditions, aux coutumes et à l’identité sahraouie authentique que le Makhzen ne peut anéantir ni remettre en cause », a-t-elle insisté.

« La femme sahraouie est connue pour sa résistance à l’ennemi. Elle a défié sa barbarie et ses violations, et excellé dans ses méthodes de lutte pour affronter l’occupation », a ajouté la responsable sahraouie qui a mis l’accent sur le statut mérité qu’elle a obtenu dans tous les domaines et à différents niveaux.

Concernant la situation de la femme sahraouie dans les territoires occupés, Mameh Al-Sheikh a affirmé qu’elle « a excellé dans sa lutte contre l’ennemi, qui tente de la réduire au silence et de faire échouer tous ses méthodes, en vain, l’occupant marocain ayant été incapable d’affronter la force de la résilience qui caractérise la femme sahraouie ».

Depuis 1974, la Journée internationale de la femme africaine est célébrée le 31 juillet de chaque année dans toutes les capitales des Etats membres de l’Union africaine (UA), avec des programmes nationaux et différentes activités.

L’histoire de cette journée remonte à un peu plus d’un demi-siècle. Le 31 juillet 1962, alors que l’Afrique se libérait à peine de l’emprise coloniale, des femmes africaines venues de tout le continent se réunissent pour la première fois à Dar es Salaam en Tanzanie et créent l’Organisation panafricaine des femmes (PAWO), un an avant la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’UA.

Le but de ces femmes était d’unir leurs forces et de travailler ensemble autour d’un idéal commun notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine et à son émancipation.

 

 

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