ALGER – Les participants à une conférence intitulée « La femme palestinienne et l’oppression continue », ont affirmé à l’unanimité, samedi à Alger, que la femme palestinienne est un symbole de résistance face à l’occupation sioniste, malgré les persécutions et les exactions qu’elle endure depuis 75 ans, soulignant qu’elle est le « combustible » de la résistance contre l’occupation et la colonne vertébrale de la lutte du peuple palestinien.
« La femme palestinienne joue un rôle essentiel dans l’ancrage des valeurs de nationalisme et de patriotisme chez les enfants du peuple palestinien, en leur enseignant qu’El-Qods est une cause sacrée et la patrie est une ligne rouge », ont affirmé les participants à la conférence, organisée à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, au siège de l’ambassade de la République islamique d’Iran en Algérie.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Mahdieh Sadat Babaei, épouse de l’ambassadeur iranien en Algérie, a déclaré que la femme palestinienne a connu les épreuves de la persécution et de la violence de la part de l’entité sioniste pendant 75 ans d’occupation, mais qu’elle a enseigné au monde entier les valeurs du sacrifice et de l’attachement à la terre et à la patrie.
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La femme palestinienne opprimée, vivant sous le joug de l’occupation sioniste, « poursuit sa lutte et donne naissance à des combattants résistants, leur inculquant l’amour de la patrie et faisant le sacrifice de ce qu’elle a de plus cher pour l’établissement de l’Etat de Palestine avec El-Qods comme capitale », a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, la présidente du parti TAJ, Fatima Zohra Zerouati, a soutenu que l’agression sioniste contre Ghaza a révélé la manière brutale dont l’entité occupante traite le peuple palestinien, soulignant que le bombardement et la destruction des habitations et des maisons avec leurs occupants sont des actes délibérés pour tuer des femmes et des enfants.
Mme Zerouati a précisé que l’entité sioniste « est tout à fait consciente que la femme palestinienne est le combustible de la résistance, c’est pourquoi elle est ainsi que ses enfants la cible principale de l’occupant».
La membre du Haut conseil islamique (HCI), Samia Guettouche a, pour sa part, affirmé que la femme palestinienne qui représente « l’image frappante de l’injustice exercée quotidiennement sur la femme, est l’artisane de l’infrastructure du combat contre l’occupant sioniste ».
L’enseignante en droit international, Fatiha Himer a affirmé de son côté que « les crimes de l’occupant sioniste et sa ségrégation raciale ainsi que ses génocides commis contre le peuple palestinien sont inexcusables ».
La conférence a été marquée par plusieurs interventions de femmes militantes de la société civile, des juristes et des poétesses.
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