Insistance sur le droit du public à « une information sportive exacte et précise »

Le journaliste de l’Entreprise de la radio nationale (ENRS), Aïssa Madani, a souligné que la pluralité du champ médiatique et la recherche du scoop « ne doivent pas constituer une excuse pour enfreindre l’éthique et la déontologie régissant la profession et faillir au droit du citoyen et du public à une information complète et objective ».

Il revient aux journalistes de « rechercher des sources et de faire la distinction entre l’information, l’opinion et l’analyse et entre le métier de journaliste, d’analyste et de critique sportif », a-t-il déclaré.

De son côté, Bilal Bennari, journaliste à l’Entreprise publique de la télévision (EPTV) a jugé plus que nécessaire le retour aux normes professionnelles exigeant notamment la crédibilité et la vérification de l’information, soulignant que « l’analyse et la critique sportives doivent éviter l’invective et se baser sur des raisonnements scientifiques et des aspects techniques n’influant pas négativement sur le sportif, l’entraîneur, le club et le supporter ».

Le chargé de communication de l’Espérance sportive de Tunis (EST), Lotfi Larkat, a estimé, pour sa part, qu’il revient aujourd’hui aux clubs sportifs d’avoir un service d’information pour « transmettre aux supporters des informations de manière exacte et précise », soutenant que « la politique d’information des clubs sportifs peut barrer la route à la rumeur et à l’intox et autres spéculations véhiculées sur les réseaux sociaux ».

La septième édition de la rencontre internationale sur la presse sportive et du sport, organisée par l’association des journalistes sportifs de la wilaya de Mostaganem, a traité du droit du citoyen et du public à l’information sportive, avec la participation de journalistes et de correspondants sportifs et de professeurs universitaires d’Algérie et de Tunisie.