ALGER- Le Conseil national économique et social (CNES) a signé lundi à Alger avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) un protocole d’accord dans l’objectif de renforcer ses capacités dans le domaine de développement humain durable et de la durabilité économique.
Paraphé par le président du CNES, Rédha Tir et la représentante résidente du PNUD en Algérie, Blerta Aliko, ce document fixe le cadre de coopération entre les deux parties à travers un plan d’action axé sur cinq (5) domaines d’interventions.
Il s’agit de la maîtrise des outils et instruments de mesure du développement humain durable, du renforcement des capacités dans le domaine de la lecture politique et l’ancrage des instruments dans les politiques publiques dédiées au développement humain durable, de l’élaboration du Rapport national du développement humain, des outils et instruments de médiation et de résolution de conflits sociaux ainsi que les écosystème sectoriel et régional de l’entreprenariat.
Le plan d’action permettra ainsi de renforcer les capacités du CNES dans la formulation de recommandations et de préconisation en faveur d’un développement durable et inclusif avec un meilleur suivi du développement humain et économique de l’Algérie sous le prisme de la durabilité et de l’équité, selon les explications de M.Tir.
En outre, le CNES devrait, à travers les interventions du PNUD sur les plans opérationnel et financier, s’approprier des outils et des instruments d’aide à la prise de décision et les mettre à la disponibilité des autorités publiques, ajoute-t-il.
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Concrètement, les experts du PNUD organiserons des cycles de formations au profit des cadres du CNES pour faciliter l’appropriation des nouveaux concepts introduits au niveau onusien et se doter ainsi des meilleurs pratiques mondiales.Ces connaissances méthodologiques auront des prolongements pratiques à travers des évaluations des systèmes de formations (éducation, formation professionnelle et enseignement supérieur) et de la politique de l’emploi.
Des évaluations seront menées aussi pour mesurer l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19 sur certains groupes vulnérables, notamment les effets sur les acquis déjà enregistrés en matière de développement humain.Le CNES bénéficiera également des expériences étrangères du PNUD en matière de lutte contre le coronavirus.
Un système d’information pour prévenir les pandémies
Dans le domaine de la santé, le PNUD assistera le CNES à mettre en place un système de veille informationnelle. Ce système d’information géographique (SIG) sanitaire permettra d’aider à mieux prévenir et gérer les situations épidémiques à venir.
Concernant la résolution des conflits sociaux, des sessions seront organisées par le PNUD pour former des médiateurs/négociateurs qui assureront cette mission dans l’objectif d’apaiser le climat social et favoriser la conciliation lors des litiges économiques et de prévenir des pertes et dommages sur l’économie nationale.
Ce protocole d’accord intervient dans le sillage de la réactivation du rôle du CNES en tant qu’institution consultative en charge de l’évaluation des politiques publiques pour les rendre davantage inclusive et sensible à l’équité, a fait remarquer le premier responsable de cette institution.
Il s’inscrit également dans le cadre du rôle du conseil dans l’animation du dialogue social, en associant les acteurs de la société civile (associations, syndicats, opérateurs économiques, experts, universitaires, scientifiques…), note encore le président du CNES.
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M.Tir a fait savoir, par ailleurs, que le CNES envisage dans le futur proche de signer un autre protocole d’accord avec le Système des Nations unies, dans son ensemble.De son coté, Mme. Aliko s’est félicitée de la signature de ce protocole d’accord « très important » qui permet de « relancer le partenariat historique entre les deux institutions ».
« C’est un moment historique de relancer cette coopération avec le CNES. Pour nous, c’est une fierté mais aussi un engagement d’appuyer le CNES avec notre expertise globale et l’aider à atteindre le niveau d’efficacité voulu dans sa mission de conseil aux politiques publiques », a-t-elle déclaré.
L’Algérie représente pour le PNUD, présent dans le pays depuis 1973, « un partenaire de choix », souligne Mme. Aliko a affiché le souhait d' »aller plus loin » dans la coopération avec la partie algérienne.
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