Crimes de guerre : l’OMSAC signale des lacunes dans le système judiciaire international

Crimes de guerre : l'OMSAC signale des lacunes dans le système judiciaire international

GENEVE- L’Organisation mondiale de sécurité anti-corruption (OMSAC) a mis en lumière des « lacunes majeures » dans le système judiciaire international, dans un contexte particulièrement horrible à Ghaza, où la barbarie et les crimes de guerre de l’entité sioniste sont la norme.

L’OMSAC, en collaboration avec des experts du domaine juridique et judiciaire, mène depuis 2021 une enquête sur le système judiciaire des tribunaux internationaux traitant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Selon un communiqué du Département juridique de l’organisation, publié mercredi, ces travaux ont mis en lumière « des dysfonctionnements et des lacunes majeures dans le système judiciaire des tribunaux internationaux ».

L’OMSAC estime qu' »une réforme fondamentale est nécessaire pour garantir que les crimes de guerre ne restent pas impunis ». Le modèle proposé consiste en « la création de nouveaux tribunaux internationaux » composés de magistrats issus de structures gouvernementales et de magistrats représentant la société civile. Cette approche vise à assurer « une plus grande transparence, une meilleure responsabilité et une réelle impartialité dans le traitement des affaires liées aux crimes de guerre ».

L’organisation estime que l’implication d’experts gouvernementaux et de représentants de la société civile, notamment des ONG spécialisées, « renforcerait la légitimité et l’efficacité des tribunaux internationaux ».

A l’occasion de la réunion annuelle de l’OMSAC qui aura lieu prochainement, ce projet constituera l’un des points clés de l’ordre du jour pour le programme 2024-2025.

Enfin, l’OMSAC assure qu' »elle reste engagée envers sa mission de promouvoir la transparence, l’intégrité et l’éthique dans tous les domaines, y compris le système judiciaire international. Le combat pour la justice et la fin de l’impunité continue, et l’OMSAC continuera à jouer un rôle de premier plan dans cette quête pour un monde plus juste et respectueux des droits de l’Homme ».

Les conclusions de l’OMSAC concernant le système judiciaire international interviennent dans un contexte marqué par l’agression sanglante de l’entité sioniste contre la bande de Ghaza, au mépris de la vie et des droits humains élémentaires de la population palestinienne.

« Nous restons convaincus que le peuple palestinien court un grave risque de génocide », avaient alerté, il y a une semaine, des experts de l’ONU.

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