Le ministre des Affaires étrangères d’Espagne, José Manuel Albares, a déclaré ce vendredi que son pays ne vendait pas d’armes à Israël, et qu’« l’Espagne ne permet pas aux navires transportant des armes à destination de l’entité sioniste » de faire escale dans ses ports.
Il a ajouté que le Moyen-Orient « n’a pas besoin d’armes, mais de paix ».
Dans une déclaration à la presse ce vendredi, Albares a précisé qu’« il n’y a pas de nouvelles licences d’exportation d’armes vers l’entité sioniste depuis octobre 2023, et nous continuons à nous assurer qu’il n’y a pas de ventes ».
Il a également souligné que l’Espagne ne permettait pas aux navires transportant des armes destinées à Israël de faire escale dans ses ports.
Dans le même contexte, le ministre des Affaires étrangères espagnol a insisté sur la nécessité de « soutenir l’armée libanaise, qui est un pilier de la stabilité intérieure et de la mise en œuvre complète de la résolution 1701 », faisant référence à l’arrêt des attaques israéliennes sur le Liban.
De plus, Albares a précisé que « l’UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) est irremplaçable et un facteur de stabilité pour fournir une aide humanitaire aux deux millions d’habitants de Gaza ».
Il a ajouté que l’arrêt des hostilités au Liban était « une bonne chose » et a exprimé l’espoir que le même type de décision soit pris pour Gaza.
Il convient de rappeler qu’en mai dernier, l’Espagne avait refusé de permettre à un navire transportant des armes à destination d’Israël de faire escale dans le port de Carthagène, dans le sud-est du pays.
À ce moment-là, Albares avait réaffirmé que « le refus d’autoriser l’escale dans les ports espagnols s’inscrivait dans la politique de l’Espagne qui interdit l’exportation d’armes vers Israël depuis le début de la guerre à Gaza en octobre, et que le Moyen-Orient n’a pas besoin de plus d’armes, mais de plus de paix ».
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