Algérie/Unicef: la ministre de la Solidarité nationale présente l’expérience algérienne en matière de prise en charge de l’enfance

ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou a présenté, dimanche à Alger, l’expérience algérienne dans le domaine de la prise en charge de l’enfance, relevant que « l’enfance jouit de la priorité » en matière de suivi et d’assistance, a indiqué un communiqué du ministère.

La ministre qui recevait la directrice régionale de la région MENA de l’organisation onusienne UNICEF, ainsi que le représentant de l’UNICEF à New York en charge des enfants à besoins spécifiques, Gopal Mitra, a indiqué que l’Algérie figurait « parmi les Etats pionniers », en matière de prise en charge de l’enfance, d’autant que ceci se fait à travers « une coordination sectorielle optimale entre les différents acteurs, chacun en ce qui le concerne ».

Relevant que l’enfance jouit de la priorité, à travers « les politiques et les différents programmes qui reposent particulièrement sur l’éducation, l’enseignement et la prise en charge sanitaire », la ministre a noté que le législateur algérien s’attache à « durcir la protection juridique (de l’enfance) contre la maltraitance, la violence et l’exploitation économique, à travers une série de réformes juridiques ».

Rappelant que l’article 73 de la Constitution stipule que « l’Etat veille à réunir les moyens institutionnels et matériels à même de développer les capacités de la jeunesse et encourager son potentiel créatif », Mme Krikou a estimé que « l’Algérie est parmi les rares pays à avoir consacré une loi dédiée à la protection de l’enfance ».

Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme du Gouvernement, le secteur de la solidarité nationale veille, en coordination avec des instances internationales accréditées en Algérie et en partenariat avec la société civile, à « porter un intérêt particulier à l’enfance, notamment les enfants à besoins spécifiques leur réunissant toutes les conditions pour une prise en charge scolaire et pédagogique », a précisé Mme Krikou.

La santé et l’enseignement sont gratuits et obligatoires à tous en vertu de « l’article 65 de la Constitution qui garantit ce droit à tout enfant ayant atteint l’âge de scolarisation », a ajouté la ministre.

« La nouvelle approche de prise en charge et de protection de l’enfant ne se limite pas aux droits fondamentaux, mais consacre aussi le principe de participation dans la vie publique à travers l’encouragement des talents et des compétences par la formation, l’encadrement et l’accompagnement, tout en leur garantissant leur droit aux loisirs », a fait savoir la ministre lors de sa visite à l’Ecole des non-voyants d’El-Achour en compagnie du représentant de l’UNICEF.

S’exprimant à cette occasion, M. Mitra a salué « les efforts colossaux » de l’Algérie dans la prise en charge de l’enfance, qualifiant sa politique en la matière de « fructueuse et réussie ».

 

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