La relation entre l’Algérie et la Palestine a toujours été marquée par une fraternité, tant entre les gouvernements que les peuples algérien et palestinien. Cela se manifeste dans tous les domaines, illustrant l’amour profond qui unit les deux pays.
Cette solidarité ne se limite pas au sport ou aux réseaux sociaux, mais l’histoire elle-même témoigne de plusieurs moments où l’Algérie a soutenu la Palestine.
Les Algériens ont participé à la première conférence islamique à Jérusalem en 1931 afin de soutenir la cause palestinienne. Entre 1936 et 1939, la ‘Comité algérien pour l’aide à la Palestine’ a été formé dans le but de collecter des fonds pour soutenir les combattants palestiniens. L’Association des savants musulmans algériens a également organisé des campagnes de mobilisation pour recueillir des fonds à cette fin.
Pendant cette même période, les immigrés algériens ont joué un rôle clé dans la résistance à l’occupation sioniste, en accomplissant des missions militaires et en fournissant des armes aux combattants. Les immigrés algériens ont également formé le ‘groupe Tiberiade’, chargé de faire sauter les pipelines de pétrole de l’occupant israélien et de fournir des informations aux combattants. En réponse à ces actions des immigrés algériens, la Grande-Bretagne a puni les Algériens vivant en Palestine en incendiant leurs maisons et en arrêtant leurs enfants.
« Après l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962, l’Algérie a ouvert un bureau pour le mouvement Fath sur son territoire en 1963. Lors du premier sommet arabe en 1964, le président algérien Ahmed Ben Bella a insisté sur la nécessité de créer un État palestinien indépendant et a proposé la création d’un ‘Front de libération palestinien’, ce qui a été effectivement réalisé. De plus, des milliers d’étudiants palestiniens ont été accueillis dans les universités et institutions algériennes. En 1964, la première promotion d’officiers palestiniens a été diplômée de l’Académie militaire de Cherchell en Algérie, et la cérémonie de remise des diplômes a été présidée par le défunt président Houari Boumédiène, qui était alors ministre de la Défense nationale.
Lors du sixième sommet arabe en 1973, qui s’est tenu en Algérie et présidé par le président Houari Boumédiène, une décision a été prise reconnaissant l’Organisation de libération de la Palestine comme le seul représentant légitime du peuple palestinien. Abdullah Hourani, président du département culturel de l’Organisation de libération de la Palestine, a déclaré : ‘L’Algérie a été l’une des voix les plus fortes lors du sixième sommet d’Alger en faveur de l’Organisation de libération de la Palestine en tant que seul représentant légitime du peuple palestinien.
L’Algérie a joué un rôle majeur en permettant à Yasser Arafat, alors président de l’Organisation de libération de la Palestine, d’accéder à la tribune de l’ONU. Cela s’est produit lors de la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Le président Yasser Arafat lui-même en a témoigné, en déclarant : ‘Sans l’Algérie, je n’aurais pas pu prononcer mon discours à l’ONU.’ Dans ce discours, il a prononcé sa célèbre phrase : ‘Je suis venu portant une branche d’olivier et le fusil du révolutionnaire, ne laissez pas tomber la branche verte de ma main.
L’Algérie a joué un rôle actif lors de la guerre de 1967 et de la guerre de 1973, aux côtés de l’armée égyptienne contre l’occupation sioniste. Cette participation a eu un grand impact au niveau arabe et international. Le 15 novembre 1988, le président palestinien décédé Yasser Arafat a proclamé la création de l’État palestinien depuis la capitale algérienne. Grâce aux efforts et aux démarches de l’Algérie, la Palestine a adhéré à l’UNESCO en 2011.
En 2021, l’Algérie a créé le ‘Front du refus’ contre l’adhésion d’Israël en tant qu’observateur à l’Union africaine, afin de préserver les principes de l’Union et de soutenir la cause palestinienne.
La participation active et forte de l’Algérie dans les guerres arabes en soutien au peuple palestinien, ainsi que son rôle de soutien à la cause palestinienne, ont amené l’expert stratégique israélien et analyste militaire et de défense du journal Haaretz, Amos Harel, à déclarer : ‘Il est question de la plus importante et de la plus dangereuse nation d’Afrique du Nord, à savoir l’Algérie. Lorsque l’on parle de ce pays, il est impératif de prendre le temps d’examiner les leçons historiques, dont l’ignorance dans le passé nous a coûté de lourdes pertes.
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