Agriculture-Enseignement Supérieur: arrêtés interministériels pour la création de 6 unités de recherche - Algérie

Agriculture-Enseignement Supérieur: arrêtés interministériels pour la création de 6 unités de recherche

Agriculture-Enseignement Supérieur: arrêtés interministériels pour la création de 6 unités de recherche

ALGER – Les ministères de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur ont signé, mardi à Alger, six (6) arrêtés interministériels portant création de six (6) unités de recherche au niveau de plusieurs instituts agricoles.

La signature de ces arrêtés par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari ainsi que par le ministre de l’Enseignement supérieur e de la Recherche scientifique, Tayeb Bouzid, s’est déroulée à l’occasion d’une rencontre sur les activités de recherche dans le secteur de l’Agriculture.

En vertu de ces arrêtés, il sera procédé à la création d’unités de recherche au niveau de l’Institut nationale de la protection des végétaux (INPV), de l’Institut national de vulgarisation agricole (INVA), de l’Institut technique de des grandes cultures (ITGC), de l’Institut technique des cultures maraichères et industrielles (ITCMI) et de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV).

La signature de ces arrêtés s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération entre les secteurs de l’agriculture et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lit-on dans un document remis à la presse.


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De plus, la création des unités de recherche au niveau des différents instituts agricoles permettra d’unifier les activités de recherche et de développement, réalisées par l’ensemble des instituts relevant du secteur de l’Agriculture et par les chercheurs dans le domaine agricole au niveau des universités. Ces unités de recherche devront contribuer à la modernisation du secteur agricole et trouver des solutions scientifiques et techniques aux questions soulevées par les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs économiques, en vue de consolider la sécurité alimentaire.

Il s’agit notamment d’améliorer la productivité, de la gestion rationnelle, ainsi que de la rationalisation des ressources naturelles, et ce, en améliorant le contrôle de la santé végétale, la revalorisation des ressources locales, notamment à travers l’amélioration du choix des types de semences et l’amélioration de l’efficacité des plans de communication institutionnelles dans les domaines de l’agriculture et de la pêche.

En vertu des ces arrêtés, les unités de recherches devant être crées seront éligibles au financement dans le cadre de la Caisse nationale de recherche et du développement technologique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique.

La signature de ces arrêtés est le fruit d’un travail entamé depuis mai dernier en application des recommandations du ministre de l’Agriculture et des instructions données par le Premier ministre lors de la réunion du Conseil interministériel tenue en octobre dernier.


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Parmi les axes de cette réunion figurait l’examen de la question de la promotion de la recherche et du développement dans les entreprises économiques publiques et de la valorisation des résultats de la recherche scientifique.

S’exprimant à cette occasion, M. Omari a précisé que la création d’unités de recherche au niveau des différents instituts agricoles sera suivie par la création d’autres unités en vue de garantir toutes les chances de réussite des recherches sur lesquels travaillent des techniciens et des chercheurs dans le secteur de l’agriculture avec la participation de chercheurs dans le secteur de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique en vue d’activer et renforcer les capacités de production, rationaliser les importations et relever les défis de la sécurité alimentaire.

Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, Tayeb Bouzid a salué « cette coopération avec le secteur de l’Agriculture », mettant en avant l’importance de la recherche scientifique appliquée pour le secteur de l’Agriculture mais aussi pour les autres secteurs.

Et d’ajouter que l’activation de la recherche scientifique appliquée était « nécessaire » pour aplanir les obstacles dans toutes les spécialités, notamment dans le domaine de l’agriculture.

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