Agression sioniste: la famine à Ghaza « pourrait constituer un crime de guerre », selon Volker Türk

GENEVE – Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré jeudi que la famine orchestrée par l’entité sioniste à Ghaza, équivaudrait à un « crime de guerre », appelant un cessez-le-feu immédiat.

Le plus haut responsable des droits de l’homme de l’ONU a affirmé, dans une interview à la Société de radiodiffusion britannique BBC, que l’entité sioniste portait une responsabilité importante et qu’il existait un cas « plausible » selon lequel l’occupation « utilisait la famine comme arme de guerre à Ghaza ».

M. Türk a indiqué que « si l’intention était prouvée, cela équivaudrait à un crime de guerre ».

S’exprimant depuis Genève, il a déclaré que des preuves étaient apparues selon lesquelles l’entité sioniste « ralentissait ou suspendait l’acheminement de l’aide ».

« Tous mes collègues humanitaires ne cessent de nous dire qu’il y a beaucoup de formalités administratives. Il y a des obstacles », a-t-il relevé, soulignant que l’entité sioniste était à « blâmer dans une large mesure ».

« Lorsque vous mettez sur la table toutes sortes d’exigences qui sont déraisonnables dans une situation d’urgence, cela soulève la question, avec toutes les restrictions que nous voyons actuellement, de savoir s’il existe une affirmation plausible selon laquelle la famine est, ou peut être utilisée comme une arme de guerre », a-t-il argumenté.

« La situation des droits de l’homme (à Ghaza) est si tragique qu’un cessez-le-feu immédiat est nécessaire,  a conclu M. Türk.

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