La justice française doit se prononcer, ce mercredi 9 octobre, sur la demande d’extradition, visant l’ancien ministre de l’industrie, Abdeslam Bouchouareb.
Après avoir été condamné par contumace à 20 ans de prison pour des accusations de corruption et autres.
Selon ce qu’a publié le journal français « Le Figaro », la chambre d’instruction de la Cour d’appel de la ville d’Aix-en-Provence,
dans le sud de la France, se réunira pour rendre sa décision finale dans cette affaire.
Une décision qui « pourrait avoir des répercussions sur les relations franco-algériennes »,
en raison des tensions actuelles liées aux questions de la décolonisation et de l’immigration.
Bouchouareb réside actuellement dans la région des Alpes-Maritimes, au sud-ouest de la France,
et il y a un an, son passeport lui a été retiré, l’empêchant ainsi de quitter le territoire français.
Le tribunal français a reçu huit demandes d’extradition concernant Bouchouareb,
durant sa période en tant que ministre de l’Industrie et des Mines sous la présidence du défunt président Abdelaziz Bouteflika.
Sur la base d’accusations de « corruption, népotisme, et détournement de fonds publics ».
Selon des médias français, l’ancien ministre Abdeslam Bouchouareb demande à la France de refuser son extradition vers l’Algérie. Sera-t-il extradé ?
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