Valorisation de l’importance culturelle et naturelle du parc national de l’Ahaggar - Algérie

Valorisation de l’importance culturelle et naturelle du parc national de l’Ahaggar

Valorisation de l’importance culturelle et naturelle du parc national de l’Ahaggar

TAMANRASSET – L’importance culturelle et naturelle du Parc national culturel de l’Ahaggar et la préservation de son écosystème ont été mis en évidence à travers les diverses activités de sensibilisation lancées dimanche à Tamanrasset, dans le cadre de la célébration du 32ème anniversaire de la création de l’Office de ce parc national culturel (OPNCA).

Pour le directeur de l’office, Mahmoud Amerzagh, cette célébration s’assigne comme objectifs la vulgarisation, auprès du grand public, des diverses missions du parc dans la conservation des biens culturels et naturels de la région et les mécanismes réglementaires régissant les activités de l’Office.

L’évènement est mis à profit pour examiner les voies à même d’impliquer le citoyen dans les efforts de préservation du milieu naturel du parc, en vue d’assurer la pérennité de son patrimoine et sa richesse naturelle, legs important de la culture locale et nationale, a indiqué le directeur de l’Office.

Une série d’activités culturelles et académiques ont été prévue pour la circonstance et consistent notamment en l’animation de ‘’Portes ouvertes’’ sur le musée relevant de l’OPNCA, une vitrine scientifique sur les multiples composantes naturelles de ce vaste espace culturel.

Au programme commémoratif figurent aussi l’organisation de journées de sensibilisation (3-5 novembre), de campagnes de vulgarisation au sein de la population et des professionnels en vue de les faire adhérer aux opérations de protection des composantes du parc des menaces susceptibles de porter atteinte à sa valeur culturelle et naturelle, ainsi que l’implication des acteurs concernés, spécialistes, chercheurs et étudiants dans cette importante mission, ont indiqué les organisateurs.

Le menu de cette manifestation prévoit l’animation, au centre universitaire de Tamanrasset, d’une journée d’étude consacrée à l’examen de questions afférentes aux actions et missions des éléments du parc, la vulgarisation des missions réglementaires dévolues aux membres de l’OPNCA et des contributions de l’Office dans la promotion de l’histoire civilisationnelle profonde de l’Algérie.

L’on relève également la présentation durant cette manifestation du projet de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et l’utilisation durable des services écosystémiques dans les parcs culturels en Algérie, mené en partenariat avec le programme onusien pour le développement (PNUD).

Des ateliers de sculpture et de taille d’outils en pierre, ainsi que des jeux traditionnels sont aussi programmés, outre une cérémonie en l’honneur de personnalités activant dans le domaine de la préservation du patrimoine local.

L’office a procédé, depuis sa création en 1987, à la mise en place de 50 postes d’observation et de sauvetage, de 11 portes d’accès, à l’appui des efforts d’un personnel constitué de 477 travailleurs, dont 37 cadres universitaires.

Ces derniers sont chargés du recensement des biens du parc, de la surveillance du patrimoine naturel et géologique, de la protection de la richesse faunistique et floristique, du suivi des conditions de préservation de l’écosystème, dont les reptiles, les animaux amphibiens (batraciens) et aquatiques (poissons) vivant dans ces sites d’intérêt mondial et à vocation touristique.

S’étendant sur plus de 633.000 km2, le parc, délimité en vertu du décret présidentiel 231/87 (novembre 1987), couvre quatre zones différentes.

Il s’agit de la chaine montagneuse de l’Ahaggar (1ère zone), celle de Tifdest, Mertouk et Amedghour (2ème zone), les monts d’Arak, Ohanet et Amidir (3ème zone) et la région s’étendant de la forêt pétrifiée d’In-Ghar et Foggaret-Ezzoua aux limites de la pente d‘’El-Hadjadj’’ et l’entrée du plateau de Tademaït, a-t-on fait savoir.

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