Université d’été des cadres sahraouis: le Sommet Russie-Afrique, une opportunité à saisir

La Russie se prépare pour la tenue du Sommet Russie-Afrique prévu octobre prochain à Sotchi, qui verra « une participation importante de la délégation sahraouie », il constitue, a-t-il dit, « une opportunité à saisir en vue de gagner le soutien de cet acteur puissant sur la scène internationale, à savoir la Russie », a fait savoir le conférencier à l’Ecole supérieure des sciences politiques (Alger) dans une intervention dans le cadre de la 10e édition de l’Université d’été des cadres sahraouis.

De son intervention « Rôle des blocs régionaux et instances de soutien à la cause sahraouie » M. Mekki a estimé que « la Russie est revenue, ces dernières années, en force sur la scène internationale », d’où « la nécessité de valoriser et de consacrer son rôle dans le règlement de la question et de l’encourager par tous les moyens, et ce pour gagner son soutien en faveur de la cause sahraouie dans les foras internationaux notamment l’ONU et le Conseil de sécurité ».

Par ailleurs, le conférencier a appelé la société civile sahraouie à la nécessité de « construire une large opinion publique à travers les différents Etats, laquelle servira de lobby influençant les décisions relatives à l’avenir de la cause sahraouie ».

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« Les réseaux sociaux et les associations de la société civile des pays influents » sont des mécanismes à mettre en valeur, auxquels s’ajoutent « les passerelles avec les peuples capables à  opérer un changement », a ajouté l’intervenant.

Cette démarche, poursuite M. Mekki, permettra de « créer un nouveau mode de lutte pacifique et politique », ou « diplomatie populaire » devant orienter l’opinion publique officielle et populaire pour défendre la cause et obtenir les positions des organisations internationales concernées.

Dans leur intervention commune, M. Al-Bachir Moulay Mohamed Cheikh Al-Ismaili et Mohamed Mahmoud Aliat ont affirmé que « l’Intifada pour l’indépendance de 2005 à Laayoune occupé qui a donné lieu à des actes de répression exercés par l’occupation marocaine était inévitable et résultait de l’une prise de conscience par le peuple sahraoui suite à la politique de répression adoptée à son encontre ».

Ils ont estimé, dans ce sens, que cette intifada populaire avait créé « des fissures au sein du régime marocain et transféré le Hirak au Maroc tout en obligeant les médias marocains à qualifier le peuple sahraoui de partisans de l’indépendance ».

Les intifadas successives du peuple sahraoui ont permis de réaliser des acquis sur différents niveaux, notamment psychologique et politique, ont-ils ajouté.