ALGER- Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a annoncé, mardi à Alger, le lancement d’une nouvelle stratégie pour la prévention du cancer et l’amélioration de la prise en charge des malades pour la période 2021-2025.
Après évaluation du Plan cancer 2015-2019, un deuxième, envisagé pour la période 2021-2025, repose essentiellement sur « l’amélioration du savoir-faire médical et paramédical et la réorganisation du réseau de prise en charge des malades, conformément au plan sanitaire et aux moyens disponibles », a indiqué le ministre qui présidait l’ouverture de la 4e édition du Salon d’information sur le Cancer dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale contre le cancer (4 février).
Cette stratégie est basée sur l’appui et la promotion de l’industrie pharmaceutique pour le traitement des cancéreux, toutefois « le travail collectif coordonné demeure le meilleur moyen pour réduire la propagation du cancer », a-t-il dit.
L’évaluation de l’ancien plan était « satisfaisante », a indiqué le ministre se référant à un étude faite par un groupe de chercheurs.
S’agissant des mesures préventives prises dans le cadre du même plan et en application des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la Santé a élaboré, en collaboration avec d’autres secteurs, un programme intense pour lutter contre les facteurs de risque non transmissibles.
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Le Secteur a procédé, dans le même cadre, à la généralisation des moyens de diagnostic et à la poursuite de mise en œuvre du plan de prévention contre les facteurs de risque, avec la focalisation sur « la lutte contre le tabagisme à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation de large envergure et la création de 53 unités d’aide à l’arrêt de ce fléau dangereux », a ajouté le ministre.
Par ailleurs, le ministère a mobilisé tous les moyens et conditions nécessaires à l’amélioration du traitement par la chimiothérapie ou la radiothérapie en ouvrant, à ce propos, 41 services pour la radiothérapie et 77 autres pour la chimiothérapie, en sus de 20 centres anticancéreux, dont 6 au secteur privé, a-t-il ajouté.
S’agissant des médicaments, le ministre de la Santé a fait état de la consécration, au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), d’un budget à l’acquisition des médicaments nécessaires au traitement du cancer, affirmant le souci de son secteur de fournir « la meilleure qualité et quantité de ces médicaments dont la quantité a quintuplé depuis 2008 ».
Ce budget s’est établi à 64 milliards DA en 2018, ce qui représente un taux de 60% du total des ventes de la PCH, a-t-il expliqué.
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Regroupant différents acteurs du domaine (publics et privés), la 4e édition du Salon d’information sur le cancer se poursuivra jusqu’à jeudi prochain.
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