Une feuille de route pour assurer un transfert technologique stimulant l’innovation et la création des richesses

ALGER – Le professeur en économie, Abdelkader Djeflat, a préconisé jeudi à Alger, l’élaboration d’une feuille de route pour assurer un transfert technologique en mesure de stimuler l’innovation et créer les richesses.

Intervenant par vidéoconférence, lors d’une conférence sur l’économie de la connaissance en Algérie, organisée par l’Institut national des études de stratégie globale (INESG), Pr Djeflat a indiqué que « l’Algérie dispose d’un capital expérience aussi bien sur le plan théorique que pratique dans le transfert technologique qui peut être réadapter aux exigences actuelles pour une économie de connaissance basée sur l’innovation et la création des richesses, afin de pouvoir aller vers un développement durable ».

Selon le conférencier, « une grande prise de conscience de la part des décideurs politiques » a été constatée, en faveur du développement économique encourageant l’adoption de nouvelles technologies et de nouvelles idées.

L’économiste a cité dans ce chapitre l’évolution du cadre législatif lié à l’économie notamment le nouveau code d’investissement.

Relevant que le concept de transfert technologique, lancé depuis les années 1970 et qui revient à la page au niveau international, Pr Djeflat a rappelé que plusieurs études ont été réalisées en Algérie dans divers secteurs sur les possibilités et moyens d’assurer ce transfert.

Il a dans la foulée mis en avant le rôle de la diaspora algérienne, présentée comme « un concentré formidable de compétences » dans la concrétisation du transfert technologique.

Lors de ce même évènement, l’économiste Lies Goumiri a fait savoir qu’en matière d’encadrement relatif au transfert technologique, l’Algérie comptait en 2022, un réservoir de compétences estimé à 40.000 universitaires, réparti sur 1.661 laboratoires de recherche, 24 stations expérimentation, 29 centres de recherches et 43 unités de recherche.

Il a dans le même volet estimé que la transition énergétique, la construction isotherme, l’agriculture sont autant de « défis », où le transfert technologique pourrait améliorer la donne et contribuer à consolider les acquis économiques.

Au débat, les participants ont souligné « les points forts » du transfert technologique et les volets à consolider relevant l’importance de fédérer les efforts pour atteindre les résultats escomptés.

Au cours de cette rencontre, l’expérience chinoise en matière de transfert technologique, présentée parmi les plus réussies, a été débattue.

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