ALGER – L’Algérie s’apprête à élaborer une stratégie commune, impliquant plusieurs départements ministériels, destinée à garantir la sécurité sanitaire de la population, a annoncé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, rappelant les engagements internationaux de l’Algérie dans ce sens.
« Il existe un accord entre notre ministère et ceux du Commerce, de l’Agriculture, de l’Industrie, et celui de l’Environnement pour l’élaboration d’une stratégie commune visant à garantir la protection sanitaire du citoyen », a déclaré le ministre à la presse, en marge d’une rencontre sur la sécurité alimentaire, organisée par l’Agence nationale de la Sécurité sanitaire, en partenariat avec le ministère de la Santé.
Il a expliqué que cette le stratégie en question « s’appuie essentiellement sur la prévention » contre divers défis sanitaires, citant notamment le cancer.
Il a rappelé que l’Algérie a consacré le droit à la santé, qui suppose clairement l’obligation d’assurer la protection de la santé de tous les citoyens, a-t-il ajouté, citant entre autres, risques sanitaires, les maladies épidémiologiques et résistantes.
A ce propos, le ministre a ajouté que l’Algérie accorde une « grande importance » au volet de la sensibilisation contre ces menaces de portée mondiale, en les incluant dans son système national de santé, ce qui a induit un engagement politique concrétisé par son adhésion aux conventions internationales relatives à la santé ».
Il a rappelé dans même sillage l’engagement de l’Etat à réaliser les Objectifs de Développement durable (ODD), d’ici à l’horizon 2030, à travers la mise en place de « mesures concrètes pour améliorer la santé du citoyen, avec l’implication d’autres secteurs ».
Le ministre s’est félicité, dans ce sens, des certifications délivrées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à l’Algérie après avoir vaincu le paludisme en 2016, le tétanos des mères et nouveau-nés en 2018 ainsi que la malaria en 2019. De même que son inscription dans la stratégie mondiale de lutte contre les maladies tropicales, les hépatites ainsi que le VIH Sida, alors que le pays s’apprête, durant l’année en cours, à éradiquer le trachome et la schistosomiase.
M. Saihi a également rappelé l’évaluation effectuée, en mars 2022, par les organismes internationaux et ayant démontré les capacités de l’Algérie à garantir la prévention, le dépistage ainsi que la riposte rapide face aux risques sanitaires.
« La sécurité sanitaire du citoyen est inscrite au centre de la stratégie et des missions du gouvernement et relève de la responsabilité de tous, départements ministériels, société civile, médias, etc », a déclaré, de son côté, le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig, rappelant l’ensemble des actions et des mesures engagées par ce secteur dans cette optique.
Il a évoqué, à ce propos, la plus récente d’entre elles, à savoir la mise en œuvre, depuis le début du mois en cours, de l’arrêté interministériel fixant les conditions et modalités d’application du système d’évaluation des risques sanitaires.
Pour sa part, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a souligné l’engagement de l’Algérie et du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à assurer un cadre de vie sain au citoyen, à travers la mise en place de dispositifs réglementaire et institutionnel destinés à cet effet.
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