Promouvoir le numérique dans les projets agricoles en associant les experts de la diaspora nationale - Algérie

Promouvoir le numérique dans les projets agricoles en associant les experts de la diaspora nationale

Promouvoir le numérique dans les projets agricoles en associant les experts de la diaspora nationale

ALGER- Le secteur de l’agriculture et du développement rural s’attèle à la promotion de l’utilisation du numérique dans les projets agricoles en associant les experts et les spécialistes de la communautés algérienne établie à l’étranger dans leur mise en œuvre, a indiqué mercredi le ministre du secteur, Cherif Omari.

Lors d’un atelier de travail organisé au siège du ministère avec les experts algériens, M. Omari a fait savoir que cette démarche s’inscrit dans le cadre des orientations du président de la République en vue du renforcement de la communication et de la coopération avec les experts algériens établis à l’étranger, notamment dans le domaine de la numérisation du secteur de l’agriculture.

Dans l’objectif de maîtriser les opérations de numérisation du cycle de production, les participants ont convenu d’élargir cette rencontre et d’approfondir les débats pour l’élaboration d’un plan d’action contenant les données les plus importantes des projets qui seront lancés dans ce cadre et les modalités de leur mise en œuvre et leur contrôle.

Le ministre a évoqué le projet devant être réalisé dans le domaine du développement de la culture fourragères par l’immigré algérien investisseur dans le domaine agricole et expert en numérique à la société « Microsoft » (Etats-Unis), Tarek Hassen, qui prévoit la réalisation d’une ferme moderne spécialisée dans la production de la luzerne, destinée à la nutrition des vaches laitières.

Pour le ministre, cette opération permettra de partager cette expérience avec les experts à l’intérieur du pays et de numériser le système de production, outre de présenter des idées innovantes pour profiter des expériences de la communauté algérienne établie à l’étranger dans les techniques agricoles.

« L’Algérie nouvelle sera édifiée par le savoir, les innovations et la mobilisation des compétences scientifiques algériennes à l’intérieur et à l’extérieur du pays », a-t-il soutenu, mettant en avant que ces experts procéderont à l’élaboration d’études sur le phénomène des changements climatiques en Algérie et la résistance à la sècheresse, en coordination avec les instituts de recherche relevant du secteur.

Le ministre a fait savoir également qu’un cahier de charges des ressources hydriques sera élaboré en coordination avec le ministère des Ressources en eau pour une meilleure gestion de ces ressources dans le secteur agricole. 


Lire aussi: Agriculture: accord pour la numérisation des structures du ministère


De son côté, le chargé des centres d’information à l’entreprise mondiale Microsoft, M. Tarek Hassane, a salué la forte volonté du Gouvernement visant à attirer les experts et spécialistes parmi les membres de la diaspora algérienne à l’étranger en leur accordant l’opportunité d’investir et de transmettre leur savoir faire dans leur pays d’origine.

« Plusieurs initiatives ont réussi en Algérie comme à l’étranger grâce à des compétences algériennes (…) la communauté algérienne regorge d’excellentes compétences en matière de numérisation », a précisé M. Tarek, ajoutant que cette initiative visait à renforcer le contact avec la diaspora.

Le projet comprend la réalisation des fermes pour la production des fourrages (luzerne notamment) destinés aux vaches laitières s’étendant sur une surface de 2.000 hectares, a expliqué M. Tarek.

L’expert prévoit, lors de la première année, une production allant entre 25.000 et 30.000 tonnes de luzernes en 8 mois dans une surface de 1.000 hectares, rappelant que toutes les conditions sont réunies pour que l’Algérie réussisse cette agriculture.

M.Tarek avait déjà accompagné une équipe de 6 ingénieurs algériens ayant effectué des analyses sur l’eau et le sol et étudié les terrains devant accueillir ces cultures.

Ont participé à la réunion, les cadres du ministère de l’Agriculture, les représentants des conseils interprofessionnels, des chambres d’agriculture, outre le président de la commission de l’agriculture à l’Assemblée populaire nationale (APN).

 

 

 

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