Plus de 5 milliards DA destinés à l’investissement dans les équipements portuaire

Plus de 5 milliards DA destinés à l’investissement dans les équipements portuaire - Algérie
Plus de 5 milliards DA destinés à l'investissement dans les équipements portuaire

ALGER-Le PDG de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL), Larbi Mohamed a annoncé, jeudi à Alger, la consécration d’une partie du budget de son entreprise pour l’année 2021, soit près de 5,078 milliards de dinars à l’investissement dans les infrastructures de base et les superstructures, et dans les équipements, selon un communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Dans un exposé sur la situation de l’EPAL, présenté devant la Commission des transports et des télécommunications de l’APN, M. Larbi a affirmé le report des exportations prévues initialement pour cette année, soulignant que près de 5,078 milliards de dinars ont été consacrés à l’investissement au sein de l’entreprise dans le but d’améliorer la qualité des services.

L’EPAL emploie actuellement près de 3.300 travailleurs directs, dont 500 cadres, a rappelé le même responsable, ajoutant que son établissement a garanti plus de 3000 postes d’emploi indirects en faveur des différents opérateurs activant au niveau du Port dans les activités portuaires et maritimes, à l’instar des travailleurs de DP World Djazaïr qui compte un effectif de près de 800 travailleurs.

Il a ajouté que l’entreprise se base dans l’exercice de son activité sur un matériel diversifié composé de quelque 300 machines de différents types, il s’agit du matériel de service dans la navigation maritime (remorqueurs, vedettes et bateaux pilotes), ainsi que du matériel de sous-traitance comme les porte-conteneurs et les pompes à blé, ajoute le communiqué.

Il a ajouté, en outre, que 1974 navires avaient accosté le Port d’Alger cette année, accusant un recul de 21,73% par rapport à l’année 2019.

Selon M. Belarbi, ce recul s’explique par la situation économique mondiale impactée par la pandémie de covid-19, ajoutant que les autorités publiques ont suspendu le trafic des navires de et vers l’Algérie depuis avril 2020 jusqu’à présent pour freiner la propagation du coronavirus.

Il a également rappelé que les navires de transports des voyageurs représentaient approximativement 20% du chiffre global des navires accostés au niveau du port d’Alger (près de 200 navires par an).

S’agissant du trafic de marchandises, le même responsable a fait savoir que l’année 2020 avait enregistré l’embarquement et le débarquement de quelques 12 millions de tonnes de marchandises y compris des produits pétroliers et des conteneurs traités par « DPWO » contre 14,5 millions de tonnes en 2019, soit un recul de 2,5 millions par rapport à l’année dernière.

Les marchandises ayant enregistré une baisse ressentie,  figurent les conteneurs (15%), les produits pétroliers ( 36%) et les voyageurs (91%), a-t-il précisé.

« Le chiffre d’affaires de la société en 2019 a touché les 10,3 milliards DA », avance M. Belarbi, relevant un recul de 1,6 mds DA (11%) du chiffre d’affaire de cette année.


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Et d’ajouter que la compagnie a assuré, durant les trois dernières années, la réalisation de projets de 8 mds DA destinés à l’amélioration et au développement de l’activité de la société en vue d’offrir des prestations de qualité aux opérateurs économiques et aux citoyens, affirme le PDG.

Parmi ces projets, M. Belarbi a cité la restauration du mur extérieur du port et des entrées et la mise en place d’un nouveau port pour voyageurs ainsi que le confortement des plateformes du port en ciment au niveau des quais du port.

Evoquant les perspectives du port, il a précisé que l’Etat était déterminé à réaliser le port du centre à Hamdania (Cherchell) avec des normes internationales permettant de concourir avec les grands ports à la Méditerrané.

Même si le sort du port d’Alger n’est pas clair à moyen et long terme, l’entreprise du port d’Alger continu de réaliser ses investissements dédiés aux opérations de maintenance des biens portuaires, de sécurisation des biens et des infrastructures, d’acquisition des équipements et d’amélioration du rendement de l’entreprise et des services offerts aux clients ainsi que la formation du personnel dans divers domaines.

Au terme de l’exposé du Pdg, les membres de la Commission ont soulevé une série de préoccupations en tête desquelles l’inexistence de laboratoires facilitant les opérations d’embarquement et de débarquement ainsi que l’absence de filières des banques à l’intérieur des ports et la nécessité de la numérisation du secteur.

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