Parkinson: des groupes de parole pour améliorer la prise en charge de la maladie

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Parkinson: des groupes de parole pour améliorer la prise en charge de la maladie

 

ORAN – Des groupes de parole sont organisée par l’Unité de prise en charge de la maladie de Parkinson afin d’aider les personnes atteintes de cette pathologie à accepter leur situation et améliorer leur prise en charge, a-t-on appris de cette structure sanitaire.

« Nous programmons des séances de thérapie de groupe qui sont très importantes dans l’éducation thérapeutique des malades atteints de Parkinson. Ceux-ci doivent accepter leur maladie, une étape indispensable pour entamer le traitement », a expliqué à l’APS, le Dr Bouchtara Sofiane, maître-assistant en neurologie et responsable de l’Unité de prise en charge de cette maladie à l’EHU « 1er Novembre » d’Oran.

Les groupes de parole aident le patient à accepter la maladie en écoutant d’autres témoignages et en prenant connaissance d’autres expériences. Ainsi, la maladie devient de plus au moins légère à supporter », souligne le spécialiste.

« Accepter son état et connaître sa maladie demeurent le facteur essentiel pour la réussite du traitement diminutif des symptômes », a-t-il ajouté.

Le Dr. Bouchtara a fait savoir que « par le biais de ces séances, des conseils sont également prodigués aux patients principalement pour la rééducation fonctionnelle, la prise médicamenteuse et la vie quotidienne en général ». Et de souligner: « nous faisons appel à des neurologues, des nutritionnistes, des kinésithérapeutes, des psychologues pour discuter de l’ensemble des aspects liés à cette maladie. »

Si les traitements curatifs de la maladie de Parkinson n’existent pas encore, des traitements sont disponibles pour diminuer les symptômes, et plus particulièrement lorsqu’on associe le traitement à la rééducation ou à une activité physique, éléments-clés dans l’amélioration du quotidien des patients parkinsoniens, explique-t-on.


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La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer en Algérie. Il s’agit d’une pathologie dégénérative du cerveau qui touche, principalement, les neurones dopaminergiques présents dans la substance noire du cerveau.

La maladie est formée d’une triade, la perte ou le ralentissement des mouvements (akinésie), la rigidité (hypertonie) et le tremblement qui sont les principaux symptômes qui font du quotidien des parkinsoniens, un défi difficile à relever.

Elle touche généralement les personnes âgées de plus de 50 ans. Toutefois, deux autres formes ont été observées, ces dernières années, à savoir le Parkinson à début précoce chez les sujets de 40 à 50 ans et le Parkinson juvénile, constaté chez les personnes de moins de 40 ans, a-t-on expliqué de même source.

« Les deux formes représentent environ 10% de l’ensemble des malades parkinsoniens », précise Dr Bouchtara.

En Algérie, plus de 70.000 personnes sont touchées par cette maladie d’évolution progressive, rappelle-t-on.

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