Para-Judo/Mondiaux-2023: récolter un maximum de points objectifs en vue des Paralympiques-2024

Para-Judo/Mondiaux-2023: récolter un maximum de points objectifs en vue des Paralympiques-2024

ALGER – Le para-judo algérien (judo pour visuels) est présent avec seulement deux athlètes aux Jeux mondiaux-2023 de l’IBSA (fédération internationale de sports pour visuels), prévus du 23 au 26 août à Birmingham en Angleterre, durant lesquels les athlètes tenteront d’engranger des points en vue d’une qualification aux Jeux Paralympiques (JP) de 2024 à Paris.

Les deux judokas algériens engagés par l’ancien bureau fédéral dont les bilans avaient été rejetés par l’assemblée générale, sont Abderrahmane Chetouane (J1) dans la catégorie des -90kgs et Ishak Ould Kouider (J2, catégorie des -60 kgs).

Ould Kouider est actuellement en 8e position au classement mondial avec un total de 490 points. Il est devancé de 10 pts par le Géorgien Nukri Migrijanashvili (500pts). Les trois premières places restent intouchables et sont occupées par le Brésilien Da Silva Thiego (880pts), l’Ukrainien Davyd Khorava (703pts) et l’Espagnol Gavilan Luis Daniel (680pts).

Pour sa part, Chetouane occupe la 10e place au niveau mondial avec 240pts. Il est devancé à la 9e place par l’Irakien Al-Sultani Murtadha (244 pts). Le podium revient au Brésilien De Araujo Wiliams (1170pts), suivi du Français Jason Grandry (890pts) et Zakiyev Ilham (Azerbaïdjan) avec 750pts).

En prévision du rendez-vous de Birmingham, les deux athlètes avaient effectué un premier stage de deux semaines en juillet au centre de préparation et de regroupement à Souidania, et un dernier pré-compétitif, le 15 août à Staoueli (Alger).

Au cours du premier regroupement, les judokas ont bénéficié de plusieurs séances d’entraînement bi-quotidiennes.

« En plus des résultats techniques que certains de nos athlètes peuvent réaliser, nous sommes à Birmingham, surtout, avec l’intention d’engranger le maximum de points qui leurs donneraient la chance de se qualifier pour Paris. A chaque fois qu’un judoka passe un tour, il récolte des points qui compteront pour son classement mondial de qualification », a déclaré à l’APS, l’entraineur national, Nadir Belarbi.

Les athlètes algériens sont décidés à réaliser quelques choses de bons à ces joutes mondiaux, malgré une préparation loin d’être au top vu l’absence de tournois à même de jauger le degré de compétitivité des athlètes.

« Nos judokas ont effectué en tout et pour tout, trois stages en deux mois, et ne pouvait faire mieux faute de temps, car je  viens de reprendre avec l’équipe, avec la nouvelle équipe dirigeante de la fédération. Ce qui manque à nos judokas c’est une  participer à des tournois qui leur permettre d’évaluer le degré de leur compétitivité et mieux s’aguérir. On a essayé alors de combler ce manque par des sparring-partners de clubs valides de l’Algérois », a expliqué l’entraîneur national.

En l’absence d’un championnat africain, à l’instar des autres continents, les athlètes algériens de para-judo doivent passer par les différents Grands Prix au programme de l’IBSA, pour pouvoir engranger un maximum de points, et assurer une présence aux prochains jeux paralympiques.

« Après les mondiaux de Birmingham, il restera quatre autres Grand Prix (Baku:deux fois), Allemagne et Japon, cela évidemment en l’absence d’un tournoi continental (africain) qui nous aurait beaucoup aidé sur plusieurs plans, comme c’est le cas pour les quatre autres continents. Mais, puisqu’on n’est pas encore, nos judokas ne doivent rater aucun des tournois cités, pour être au même pied d’égalité que les autres athlètes », a souhaité Belarbi, ajoutant qu’en ratant un de ces rendez-vous, ce sont des chances de qualification qui s’amenuisent.

Côté athlètes, la concentration est de rigueur, avant le début de la compétition demain, et tout le monde attend le tirage au sort qui déterminera les différentes oppositions entre les judokas, tout en souhaitant pour les uns ne pas tomber dès les premiers tours avec les meilleurs, afin de pouvoir passer quelques tours et grignoter d’avantage de points qui seront additionner à leurs classements.

Les qualifications paralympiques ont commencé le 1er septembre 2022 (deux ans avant les Jeux paralympiques de Paris 2024) et dureront jusqu’au 24 juin prochain. Plus de 450 d’athlètes classés au niveau mondial se battent pour les 148 places paralympiques. Néanmoins, la participation féminine est à la traîne, malgré les progrès réussis dans ce domaine.

L’IBSA avait, à partir de janvier 2022 procédé à l’application de nouvelles règles classant les athlètes en deux catégories: J1 (aveugles) et J2 (concurrents ayant une vision partielle), avec l’instauration d’un nouveau programme de médailles prévu pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Il y aura huit médailles d’or masculines et autant de breloques féminines, réparties en quatre catégories de poids J1 et quatre J2 pour les hommes (-60kg, -73kg, -90kg et +90kg) et -48kg, -57kg, -70kg et +70kg (pour les dames).

Outre le judo, dix autres sports seront au menu des jeux mondiaux (messieurs et dames) de Birmingham qui regroupe plus de 1250 athlètes représentants 70 pays dont l’Algérie qui sera présente en judo seulement.

 

Programme de compétition des Algériens:

 

Mercredi 23 août 2023:

-60kg (J2):  Ishak Ould Kouider

 

Jeudi 24 août 2023:

– 90kg (J1): Abderrahmane Chetouane.

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