Mostaganem: créer des passerelles d’échange d’expériences pour développer des produits de l’argan

MOSTAGANEM – Les participants au 1er Congrès international sur « l’arganier, situation en Algérie », dont les travaux ont pris fin, jeudi à Mostaganem, ont mis l’accent sur l’importance de créer des passerelles d’échange d’expériences scientifiques et techniques pour développer différents produits d’argan et faire la promotion de ses multiples usages.

La chercheuse et universitaire de Gènes, en Italie, Tania Simona, a souligné que les universités ont un rôle important pour développer les recherches sur les plantes médicinales et que l’arganier a plusieurs utilisations médicinales.

L’intervenante, qui exerce à la chaire de l’UNESCO des plantes médicinales et des traditions méditerranéennes (université de Salerno en Italie) et la chaire de l’UNESCO d’anthropologie de la biosphère, de la santé et des systèmes de santé (Université de Gênes), a ajouté que l’objectif est de développer des relations entre tous les acteurs de ce domaine, notamment les agriculteurs et les habitants des zones forestières, et de recueillir les compétences, les traditions et les expériences locales liées à l’arganier.

Pour sa part, Cristina Exposito, professeur à l’Université espagnole de Valence, a déclaré que ce Congrès est une opportunité pour créer des liens et développer des relations de recherche liées à ce type d’arbre.

Le président de l’Académie pharmaceutique de la province espagnole de Valence, Gerardo Stubing Martinez, a de son côté animé une communication sur les multiples utilisations de l’huile d’argan dans les domaines médical et cosmétique.

Le même conférencier, également professeur à l’Université de Valence, a déclaré que l’huile d’argan possède des caractéristiques et des avantages qui en font une substance nécessaire, que ce soit à titre préventif ou thérapeutique, notamment dans la production d’huiles corporelles, de crèmes pour la peau et le visage, de lotions et d’autres.

Pour rappel, ce congrès a été organisé, deux jours durant, par l’Ecole nationale supérieure des sciences biologiques (Oran) et la Fondation méditerranéenne pour le développement durable « Djanattu El-Arif » (Mostaganem), avec la participation d’enseignants et chercheurs d’Algérie, de Jordanie, France, Espagne, Italie, Canada, et des Etats-Unis d’Amérique ainsi que des représentants de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

 

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