Malgré la décision de la CIJ, l’entité sioniste persiste dans son génocide à Ghaza

Malgré la décision de la CIJ, l'entité sioniste persiste dans son génocide à Ghaza

GENEVE – L’Observatoire Euro-Méditerranéen pour les droits de l’Homme (Euro-Med Monitor) a indiqué que l’armée d’occupation a « maintenu son rythme de tueries contre les civils palestiniens », quelques jours après que la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à l’entité sioniste de prendre des mesures pour prévenir le crime de génocide à Ghaza.

Dans un communiqué publié sur son site, l’ONG de défense des droits de l’Homme a ajouté que l’entité sioniste a également « intensifié ses efforts pour affamer les Palestiniens et les déplacer de force de leurs foyers dans la bande de Ghaza ».

Elle a signalé que l’entité sioniste persiste, « au mépris de la décision du plus haut tribunal du monde, à commettre des violations flagrantes qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, y compris un génocide contre le peuple palestinien ».

Euro-Med Monitor a expliqué qu’en plus des bombardements incessants, du meurtre de personnes déplacées de force malgré le respect des ordres d’évacuation illégaux, l’occupation « poursuit son attaque contre ce qui reste du système de santé de Ghaza ».

Aussi, l’armée sioniste « assiège les hôpitaux de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Ghaza, et cible directement les établissements de santé, à tel point que l’hôpital Nasser, géré par le gouvernement, et l’hôpital Al-Amal, affilié au Croissant-Rouge, sont sur le point de fermer leurs portes en raison du siège et des attaques fréquentes ».

Conformément à leur politique consistant à « effacer toute preuve que le crime de génocide a été commis », les forces sionistes ont également, selon l’ONG, procédé à « des destructions systématiques et étendues de biens civils, tels que des maisons, des communautés résidentielles, des quartiers entiers et des zones spécifiques, théâtre d’horribles crimes ».

Selon Euro-Med Monitor, l’entité sioniste bloque toujours délibérément l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, en général et dans le nord en particulier, où la famine s’aggrave, 116 jours après le début de l’agression génocidaire dans l’enclave.

De plus, l’entité sioniste « continue de cibler des centaines de Palestiniens en attente de camions d’aide », a ajouté Euro-Med Monitor, appelant la communauté internationale à « agir rapidement pour faire appliquer la décision (contraignante) de la Cour internationale de Justice, établir un cessez-le-feu immédiat et garantir la sécurité des civils et leur retour dans leurs foyers ».

Pour conclure, l’ONG affirme que « ces violations doivent être signalées et largement diffusées afin que la République d’Afrique du Sud et les autres pays impliqués dans le procès (contre l’entité sioniste à la CIJ) puissent soumettre un rapport complet et étayé par des preuves concernant les violations graves et généralisées commises contre les civils palestiniens ».

 

 

 

 

 

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