Lutte contre le travail infantile: l’Algérie « un modèle à suivre »

Lutte contre le travail infantile: l'Algérie "un modèle à suivre"

ALGER – Les réalisations accomplies en matière de lutte contre le travail des enfants et la protection de leurs droits érigent l’Algérie en « un model un suivre », a affirmé, samedi à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb.

Présidant une rencontre à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants (12 juin de chaque année), le ministre a souligné que les pas franchis en matière de mise en œuvre des recommandations et d’application des standards internationaux dans la lutte contre le travail des enfants et la protection de leurs droits érigent « l’Algérie en un model à suivre », appelant à « davantage de travail pour préserver ces acquis selon une approche inclusive basée sur la conjugaison des efforts des différents acteurs ».

Dans ce cadre, M. Bentaleb a mis en exergue les efforts consentis par l’Etat pour lutter contre le travail des enfants et protéger les droits de cette catégorie et son intégrité physique et psychologique à travers l’élimination de toutes sortes de violence et d’exploitation, rappelant les conventions internationale signées par l’Algérie ainsi que les législations nationales en vigueur.

Le secteur du Travail veille au renforcement de la lutte contre le travail des enfants par le biais des services d’inspection de travail ayant pour mission la constatation des infractions relatives au code du travail, a relevé le ministre, ajoutant que « les opérations périodiques de contrôle effectuées lors du premier semestre 2023 ont conclu que le taux du travail des enfants ne dépasse pas 0.001% ».

Pour sa part, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouther Krikou a souligné, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Zohir Chettah que « les hautes autorités du pays ont veillé sur la protection des droits de l’enfant », mettant en exergue « l’arsenal juridique en la matière ».

Dans le même contexte, il a rappelé la politique nationale tracée par le gouvernement pour protéger les enfants et les adolescents de tous les fléaux sociaux et de l’exploitation, et ce par le biais d’une batterie de mesures et de programmes inscrits dans le cadre de la protection et la promotion de l’enfance.

Pour sa part, la Déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Cherfi, a insisté sur « l’intérêt particulier » accordé par l’Algérie à cette catégorie, rappelant que le pays était parmi les premiers signataires des conventions relatives à l’enfance, en tête desquelles la convention internationale des droits de l’enfant.

Mme Cherfi a rappelé également  les mécanismes et les mesures prises dans le domaine de l’enfance, à l’instar de l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE), institué en vertu de la loi relative à la protection de l’enfant.

Abondant dans le même sens, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbrahem, a mis en avant les efforts fournis par l’Etat en matière de prise en charge et de protection de l’enfance, insistant sur le rôle de la société civile dans l’accompagnement de ces efforts par des campagnes de sensibilisation.

A son tour, la Directrice du bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en Algérie, Rania Bikhazi, a salué les « grands efforts fournis » par l’Algérie dans la lutte contre le travail infantile, relevant que le slogan de cette journée: « la justice sociale pour tous: comment en finir avec le travail des enfants », vise à sensibiliser davantage sur la lutte contre le travail des enfants.

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