Libye: Salamé insiste sur le « processus politique de facilitation de l’ONU »

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NEW YORK (Nations unies) – L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a indiqué mardi à Tunis que le « processus politique de facilitation de l’ONU était le seul moyen de résoudre la crise en Libye ».

L’émissaire Ghassan Salamé, est lundi à Tunis où il a rencontré le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaïes Jhinaoui, a annoncé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, sans pouvoir dire si un retour à Tripoli était prévu et quand.

« Le représentant spécial Ghassan Salamé poursuit ses efforts pour obtenir une désescalade en Libye », a expliqué le porte-parole lors de son point-presse quotidien.

A l’occasion de l’entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne, les deux responsables ont estimé que le « processus politique de facilitation de l’ONU était le seul moyen de résoudre la crise en Libye », a-t-il ajouté.

Ghassan Salamé « est extrêmement engagé et occupé à travailler sur le processus politique mais aussi en étant présent à Tripoli », a précisé son adjointe, Maria do Valle Ribeiro, lors d’une liaison vidéo avec des journalistes à New York, en refusant de parler du détail de ses déplacements.


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Interrogé pour savoir si Ghassan Salamé assisterait au sommet africain convoqué en urgence au Caire mardi pour discuter notamment de la crise en Libye et quand il pourrait revenir à Tripoli, Stéphane Dujarric a indiqué ne pas pouvoir répondre à ce stade.

Deux cents cinquante-quatre (254) personnes ont été tuées et 1.228 autres blessées depuis le début de l’agression des troupes du général à la retraite Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale libyenne Tripoli, indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Au cours de la semaine écoulée, des équipes médicales d’urgence spécialisées de l’OMS en Libye ont mené 89 interventions majeures et 63 opérations chirurgicales dans les hôpitaux les plus proches du front. Nos équipes fournissent des renforts à ces hôpitaux », a tweeté dimanche l’OMS.

Depuis le 4 avril, les troupes conduites par Haftar ont lancé une agression pour s’emparer de la capitale libyenne.

Et les appels à l’arrêt immédiat des agressions ne cessent de se multiplier pour ouvrir la voie à une solution politique à la crise qui frappe la Libye depuis 2011.

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