Les bonnes pratiques pour prévenir et lutter contre les maladies infectieuses évoquées à Alger

ALGER- Les bonnes pratiques à mettre en place pour prévenir, lutter et traiter les maladies infectieuses notamment pandémiques ont été mises en avant lors de la 2ème édition du colloque international d’infectiologie tenue jeudi à Alger.

Des intervenants à ce colloque ont d’emblé mis l’accent sur la nécessité d’actualiser, dans un contexte post-pandémique (Covid-19) et en vue d’anticiper les maladies infectieuse émergentes, la stratégie nationale de prévention et de riposte aux menaces sanitaires.

A cette occasion, M. Slim Belkessam, expert en communication et politiques de santé, a souligné l’impératif d’actualiser le plan national de préparation, d’alerte et de riposte aux menaces sanitaires à potentiel endémique afin de le mettre au diapason des nouvelles données en la matière.

Pour lui, ce plan « ne doit pas être figé, mais constamment actualisé en veillant à former des équipes médicales spécialisées dans de la lutte contre les pandémies ».

De son côté, Dr Mohamed Zeroual, maître assistant en maladies infectieuses à l’EHS El Hadi Flici (Ex-El Kettar), a plaidé pour la création d’un environnement idoine et approprié afin de concrétiser les mesures à même de détecter rapidement et de riposter efficacement contre ce type de maladies.

Dans le même ordre d’idées, Dr Yahia Chebloune, directeur de recherches au Laboratoire Paval Lab (Lyon, France), a appelé à être proactif face à ces maladies infectieuses dont certaines sont nouvelles, d’autres qui ressurgissent de nouveau et des maladies connues pour être bénignes réémergent aujourd’hui sous une forme grave.

Il a recommandé de faire du contrôle des maladies infectieuses une priorité nationale, tout en plaidant en faveur de la création davantage de centres de détection et de diagnostic des maladies infectieuses.

Il s’agit aussi de mettre en place des bio-banques d’échantillons d’agents pathogènes locaux (bactéries, virus, parasites, champignons ), pouvant se transmettre de l’homme à l’homme ou de l’animal à l’homme, en vue d’une meilleure maitrise de la recherche biomédicale.

Dr Chebloune a proposé également de donner la priorité à l’Institut Pasteur d’Alger dans la recherche en matière de maladies infectieuses.

Il a plaidé en faveur de la promotion du concept « One-Health » (une seule santé) déjà adopté dans de nombreux pays, et qui encourage les collaborations, les synergies et l’enrichissement croisé de tous les secteurs et acteurs dont les activités peuvent avoir un impact sur la santé.

 

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