Le transfert technologique en débat à Alger

Le transfert technologique en débat à Alger

ALGER – Le transfert technologique en Algérie a fait l’objet, lundi à Alger, d’un débat lors d’un atelier organisé par l’Académie des sciences et des technologies (AST) avec la participation d’experts et de spécialistes dans le domaine.

Intitulé « Quels démarches et indicateurs pour la concrétisation du transfert technologique en Algérie ? », l’atelier s’inscrit dans le cadre du programme d’actions de l’AST pour l’année 2023.

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cet atelier, dont notamment l’analyse des différentes formes de transfert technologique.

Intervenant à cette occasion, la présidente de l’AST, Malika Allab-Yaker, a indiqué que les textes juridiques destinés à encourager l’implication des compétences nationales établies à l’étranger au développement du pays sont « en voie de finalisation ».

« Il est important de souligner que les textes relatifs à la création d’un environnement idoine pour la participation de nos compétences nationales au développement économique, social et technologique sont en cours de finalisation », a-t-elle précisé.

Elle a relevé que la contribution des chercheurs algériens à l’étranger « apportera sans aucun doute une valeur ajoutée substantielle au développement national à travers le processus du transfert technologique », assurant que l’Etat « a consenti de grands efforts pour stimuler la valorisation des produits de la recherche et encourager l’innovation ».


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Mme Allab-Yaker a rappelé, à ce titre, que plusieurs mécanismes ont été adoptés pour « accompagner les porteurs de projets, en plus de la motivation des acteurs universitaires pour la création de startups, en vue de contribuer au développement économique du pays ».

L’intervenante a cité, à cet égard, les récentes mesures incitatives contenues dans la nouvelle loi sur l’Investissement, considérant que les investissements directs étrangers (IDE) sont « un autre moyen d’accélérer le développement et améliorer la croissance pour plus d’attractivité et de retombées positives ».

Abordant les atouts dont dispose l’Algérie, à savoir le positionnement géographique stratégique, la disponibilité de la matière première et une main d’œuvre qualifiée, la présidente de l’Académie a plaidé pour « des alliances et des rapprochements ciblés » afin d’adapter et d’exploiter les nouvelles technologies.

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