Le Sultanat d’Oman souligne la nécessité d’un cessez-le-feu « immédiat et permanent » à Ghaza

GENEVE – Le Sultanat d’Oman a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu « immédiat et permanent » dans la bande de Ghaza et de mettre fin aux souffrances de la population de l’enclave palestinienne ravagée par plus de huit mois d’agressions sionistes barbares.

Le Représentant permanent du Sultanat d’Oman auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, l’ambassadeur Idris bin Abdulrahman Al Khanjari a déclaré, dans le cadre de la séance de dialogue interactif sur le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante sur le territoire palestinien occupé, que « la délégation du Sultanat d’Oman soutient le rapport de la commission d’enquête, qui appelle à examiner ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 et les événements qui ont suivi dans son contexte ».

Et de souligner que « cette date a été précédée de plusieurs décennies d’occupation, de souffrance, de frustration et de privation des droits légitimes les plus fondamentaux à vivre dans la dignité ».

Il a relevé que « les événements tragiques survenus dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie ontdévoilé au monde entier les pratiques inhumaines de l’occupant (sioniste) », appelant ainsi à « un cessez-le-feu immédiat et permanent » dans l’enclave assiégée.

« Ces événements ont également montré que l’organisation des Nations unies était incapable de surmonter la politique de deux poids deux mesures en raison de l’hégémonie de certains Etats membres et de leur obstruction à l’application des dispositions du droit international, au détriment du droit des peuples au développement, à la coopération et à la paix », a-t-il poursuivi.

Le diplomate omanais a également souligné que le Sultanat d’Oman était d’accord avec une partie de ce que la commission avait rapporté dans sa documentation sur les crimes de guerre commis par l’entité sioniste, notamment « le meurtre de milliers de civils, d’enfants, de femmes et de personnes âgées, la blessure de plus de 300.000 personnes, la famine et le déplacement de deux millions de civils, en plus de la destruction et du ciblage systématiques d’installations civiles, d’hôpitaux, d’écoles et d’universités… ».

A cet effet, il a souligné « la nécessité d’ouvrir les passages et le retour des déplacés dans leurs foyers, de lever le siège, d’accélérer l’entrée de l’aide humanitaire et des marchandises commerciales et d’élaborer une feuille de route pour la reconstruction de Ghaza ».

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza s’est alourdi jeudi à 37.431 martyrs et 85.653 blessés, depuis le 7 octobre dernier, selon les autorités palestiniennes de la santé.

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