ALGER- Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a supervisé, samedi à l’Ecole nationale d’administration (ENA) Moulay Ahmed Medeghri (Alger), le cours inaugural de la 55e promotion de l’école, sur le thème « Le gestionnaire public entre les exigences du contexte actuel et les défis de la gestion par résultats ».
Dans son allocution à cette occasion, en présence du Médiateur de la République, M. Abdelmadjid Ammour, ainsi que de walis, de cadres et de responsables locaux, M. Merad a précisé que le cours inaugural « est consacré à un nouveau mode de gestion dans le cadre d’un programme prospectif de formation d’un système en adéquation avec les évolutions mondiales », relevant que « les nouveaux modes visent à surmonter les difficultés rencontrées et à améliorer la performance pour répondre aux ambitions des pouvoirs publics ».
« Une bonne performance pour les cadres de demain leur permettra de gagner la confiance des citoyens à travers la prise en charge de leurs préoccupations et la satisfaction de leurs besoins », a ajouté le ministre.
Pour sa part, le directeur général de l’Ecole, M. Abdelmalik Mezhouda, a indiqué que l’ENA avait « adapté ses programmes pour être en phase avec les enjeux actuels, notamment en matière d’amélioration de la gestion publique, d’efficacité des politiques publiques et de transformation numérique, ainsi que le renforcement des programmes de coopération internationale et d’échange d’expériences ».
Le cours inaugural donné par le Pr. Omar Hemissi, diplômé de l’ENA et directeur général de l’Ecole supérieure de Banque (ESB), a porté sur « le management public moderne, comme domaine d’étude qui concilie les objectifs de performance et les exigences de l’orientation sociale de l’Etat, ainsi que le gestionnaire public, acteur clé, et la gestion par objectifs, comme approche moderne et processus méthodologique allant de la planification à l’évaluation ».
Il a également évoqué les « politiques publiques, le cadre juridique, et les instances et institutions de gouvernance, ainsi que les outils et mécanismes pour la mise en œuvre des programmes et projets », tout en se penchant sur « la mission de l’Etat qui repose sur l’établissement de règles et de normes, outre la gestion par résultats comme processus visant à réaliser un équilibre harmonieux ».
« Le gestionnaire est le représentant de l’Etat et responsable de l’exécution des programmes et projets tracés » avec la garantie des mécanismes et des ressources nécessaires, de même qu’il est « un centre de décision opérationnel et technique, représentant les organismes de gouvernance et responsable de la mise en œuvre des décisions », a expliqué M. Hemissi.
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