Le ministre de l’Intérieur dévoile un plan global pour assainir les fourrières de véhicules saisis

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Ibrahim Merad, a annoncé jeudi la mise en place de mesures strictes pour résoudre le problème d’accumulation des voitures et camions saisis dans les fourrières du pays. Cette déclaration a été faite lors d’une session de réponses aux questions orales posées par les députés de l’Assemblée populaire nationale, où le ministre a révélé la formation d’un « groupe de travail » chargé d’assainir les fourrières des véhicules retenus pour des raisons légales, soulignant l’importance de cette initiative pour réduire la congestion et résoudre la problématique des véhicules en attente de décisions judiciaires définitives.

Création d’une équipe spécialisée pour l’assainissement des fourrières

Dans le cadre des efforts intensifs du ministère pour améliorer la gestion des fourrières, le ministre de l’Intérieur a précisé qu’un « groupe de travail » a été mis en place pour organiser et assainir les fourrières de véhicules. Ce groupe a pour mission d’analyser la situation actuelle et de proposer des solutions concrètes pour faciliter la gestion des véhicules saisis, souvent retenus pendant de longues périodes avant de connaître leur sort.

Contraintes légales pour la gestion des véhicules saisis

À ce sujet, Merad a réaffirmé que le ministère est strictement engagé à respecter les lois et procédures judiciaires qui définissent les conditions de gestion des véhicules saisis, soulignant que « les véhicules saisis ne peuvent être traités qu’après les décisions judiciaires finales. » Cette démarche vise à garantir le respect des lois et des droits des propriétaires, qu’ils soient particuliers ou entreprises, et à protéger leurs biens contre toute action illégale.

Conséquences de l’accumulation des véhicules dans les fourrières

L’accumulation des véhicules saisis constitue un défi majeur pour les fourrières en Algérie, engendrant un encombrement qui réduit l’espace disponible et accroît les coûts financiers et administratifs liés à leur entretien et surveillance. Le ministre a souligné que cette problématique nécessite des solutions efficaces et durables pour préserver l’ordre public et améliorer les services rendus.

Nécessité de la coopération entre les institutions concernées

Merad a également insisté sur le besoin de coordination totale entre plusieurs parties, notamment la justice, les forces de sécurité et le ministère de l’Intérieur, pour définir les meilleures méthodes de gestion des véhicules saisis après les décisions judiciaires finales. Cette démarche devrait contribuer à libérer de nouveaux espaces dans les fourrières et à améliorer la gestion des véhicules en infraction, avec un impact positif sur le service public.