Selon ces sources, le TSL, soutenu par l’ONU, doit prononcer mardi son verdict dans le procès des quatre accusés d’avoir participé à l’attentat à la bombe qui a coûté la vie à Rafic Hariri en février 2005.
Le TSL, basé aux Pays-Bas, avait reporté la lecture du verdict, initialement prévue le 7 août, « par respect pour les innombrables victimes » de l’explosion dévastatrice trois jours plus tôt au port de la capitale libanaise, qui a fait au moins 177 morts et plus de 6 500 blessés.
Les juges du TSL prononceront leur décision en l’absence des suspects, tous membres présumés du mouvement Hezbollah libanais.
Aucun des accusés n’ayant été remis au tribunal, ils sont jugés par contumace, plus de 15 ans après l’attentat dans le centre de Beyrouth qui avait tué Rafic Hariri et 21 autres personnes.
Selon son équipe, Saad Hariri, fils de Rafic Hariri et également ancien Premier ministre libanais, assistera à l’annonce du verdict prévue à Leidschendam, près de La Haye.
Dans un communiqué fin juillet, Saad Hariri avait déclaré espérer que la lecture du jugement « sera un jour de vérité et de justice pour le Liban », affirmant qu’il n’a « jamais perdu espoir dans la justice internationale ».
Rafic Hariri, Premier ministre jusqu’à sa démission en octobre 2004, a été tué en février 2005, lorsqu’un kamikaze a fait sauter une camionnette remplie d’explosifs au passage de son convoi blindé sur le front de mer de Beyrouth, faisant également 226 blessés.
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