Intervenant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, celui-ci souligne la nécessité de réformer cette dernière pour autant, indique-t-il, qu’on souhaite évoluer vers le développement et le progrès.
Pour atteindre cet objectif, il y a lieu, souligne-t-il, de faire une évaluation du système éducatif en en dressant une évaluation et en cernant les « bavures » qui ont été à l’origine de son blocage, notamment, rappelle-t-il, après les propositions formulées dans son rapport par la commission Benzaghou.
Il rappelle que cette commission s’était notamment attachées à déterminer l’origine des obstacles que l’école à trouvé sur son chemin et qui, dit-il, l’ont empêché d’évoluer et d’atteindre les objectifs qui lui étaient assignés.
Pour M. Meziane Meriane, afin de hâter la relance du système national d’enseignement, il y lieu d’en passer par la remédiation de celui qui l’a précédé, à travers l’introduction de réformes palliatives et l’organisation d’une une « constituante de l’éducation » visant à mettre celui-ci, à l’abri des « interférences et des ingérences ».
Pour cela, il invite à dresser un état des lieux, en coopération de l’ensemble des spécialistes des sciences de l’éducation, des acteurs de l’éducation et de tous les partenaires sociaux, aux fins, souligne-t-il de cerner les causes qui ont amené l’école à la situation de crise à laquelle elle se trouve présentement confrontée.
De la constituante de l’éducation, dont l’objectif tend à « préserver notre école », le coordinateur du CNAPEST abonde dans le sens d’une évaluation des résultats à atteindre, en revoyant prioritairement les méthodes pédagogiques de transmission des connaissances. Pour lui, il reste à créer une école ouverte sur l’universalité et le développement.
A propos de l’enseignement technique, laissé pour compte, et dont il considère qu’il peut être d’un apport « très appréciable » au développement du pays, l’invité appelle à le réformer « et non pas le supprimer ». Il juge indispensable d’autre part, d’établir une passerelle entre celui-ci et la formation professionnelle pour lutter contre les déperditions scolaires qui, chaque année, déclare-t-il, « rejettent 500.000 élèves à la rue ».
Pour ce dernier, la question reste toujours posée de savoir qu’elle école doit-on former pour atteindre les objectifs assignés à une Algérie nouvelle et démocratique.
LG PRÉSENTE SA VISION POUR DEVENIR UNE SOCIÉTÉ DE PLATEFORME DE MÉDIAS ET DE DIVERTISSEMENT