ALGER – La présidente de l’Assemblée nationale de Slovénie, Urska Klakocar Zupancic a affirmé, dimanche, que l’Algérie et son pays défendaient les mêmes valeurs et se soutenaient mutuellement, dans le cadre de leur mandat au Conseil de sécurité de l’ONU.
A l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la présidente de l’Assemblée nationale de Slovénie a déclaré: « J’ai eu l’honneur de rencontrer Monsieur le président de la République, que je félicite pour sa réélection pour un second mandat », affirmant avoir évoqué « plusieurs questions relatives à nos relations bilatérales, d’autant plus que nous partageons les mêmes idées quant au respect et aux liens de solidarité ».
Après avoir rappelé la profondeur des relations historiques entre l’Algérie et la Slovénie, Mme Zupancic a exprimé « sa joie quant à la haute considération des autorités algériennes pour cette histoire commune et les valeurs construites ensemble par les deux pays ».
Au plan international, la responsable slovène a tenu à souligner que les deux pays ont « une action commune forte, notamment après avoir obtenu leurs deux sièges au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membres non permanents », ajoutant qu’ils défendent « les mêmes valeurs et se soutiennent » au sein des instances onusiennes.
« Nous devons rester fermes et forts dans notre lutte pour le respect du droit international et nous serons la voix des opprimés qui ne peuvent pas se défendre », a-t-elle poursuivi, citant particulièrement « les événements catastrophiques qui frappent la région du Moyen-Orient depuis près d’un an ».
La Slovénie, rappelle-t-elle, fait partie des pays qui reconnaissent l’indépendance et la souveraineté de l’Etat palestinien, affirmant que « c’est la chose juste à faire », soulignant que l’Algérie et la Slovénie travailleront ensemble sur « toutes les questions soulevées » afin d’avoir « une voix forte » pour l’instauration de la paix à travers le monde.
Elle a, par ailleurs, exprimé « son profond regret » face à la poursuite « du génocide et de l’extermination des enfants dans la guerre en cours à Ghaza », laquelle est « vraiment regrettable pour l’humanité et signifie la destruction de notre avenir ».
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