ALGER – L’Algérie célébrera la Journée mondiale des zones humides, qui coïncide chaque année avec le 2 février, par l’organisation d’une série d’activités sous le thème « Les zones humides et le bien-être humain », a indiqué mercredi la Direction générale des Forêts (DGF), dans un communiqué.
Cette journée sera célébrée à travers l’organisation d’un évènement officiel au niveau de la wilaya de Laghouat les 3 et 4 février prochain et par des activités prévues au niveau des conservations des forêts, parcs nationaux, centres cynégétiques et réserves de chasse à travers l’ensemble des wilayas en collaboration avec les partenaires locaux, ainsi que le mouvement associatif, a précisé la même source.
Le programme prévu pour la célébration de cette journée mettra en valeur les efforts du secteur en matière de conservation des zones humides, a ajouté la DGF, soulignant que les activités porteront sur la sensibilisation des élèves des établissements scolaires, des sorties sur les zones humides ainsi que des expositions, conférences, tables rondes et émissions radiophoniques sur la thématique de l’année.
Il s’agira aussi de l’organisation des séances d’initiation sur les méthodes de comptage des oiseaux d’eau, de la distribution d’affiches, de prospectus et de dépliants et distributions de prix aux lauréats des concours de dessins.
Le thème retenu pour cette année 2024 par la Convention de Ramsar, à savoir « Les zones humides et le bien être humain », met en lumière, selon la DGF, « la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides au fil du temps et démontre que les zones humides sont indispensables aux êtres humains et à la nature, compte tenu de la valeur intrinsèque de ces écosystèmes et des avantages et services qu’ils apportent, notamment de leurs contributions au développement durable et au bien-être des populations sur les plans environnemental, social et économique ».
Ce thème souligne également « l’urgence avec laquelle nous devons agir pour préserver et restaurer ces écosystèmes riches en biodiversité qui sous-tendent le bien-être humain », est-il mentionné dans le communiqué tout en rappelant qu' »il est apparu nécessaire, dès les années 70 de prendre des mesures pour préserver ces milieux remarquables et d’enrayer toute forme de dégradation les affectant en raison notamment de la pression urbaine, du drainage, du pompage et des défrichements ».
C’est ainsi que le 2 février 1971 a été signé à Ramsar (Iran) un traité intergouvernemental pour la conservation et l’utilisation rationnelle et durable des zones humides, ratifié au jour d’aujourd’hui par 172 pays, dont l’Algérie par décret présidentiel n? 82-439 en date du 11 décembre 1982, a fait savoir la DGF ajoutant que l’Algérie compte actuellement 50 zones humides classées sur la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale représentant une superficie de 3 millions d’hectares et dont les typologies sont très variées tels les chotts, sebkhas, tourbières, lagunes et oasis.
« Cette convention, dite convention de Ramsar, constitue aujourd’hui l’un des principaux fondements de la conservation des zones humides et de leur biodiversité ainsi que de leur gestion rationnelle. Depuis 1997, la date symbolique du 2 février est devenue celle de la Journée mondiale des zones humides et célébrée dans tous les pays signataires de la convention », a-t-on encore souligné de même source.
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