L’Algérie a réussi à adopter une politique de santé nationale efficiente

L'Algérie a réussi à adopter une politique de santé nationale efficiente

ALGER – Des médecins et des spécialistes ont affirmé mercredi à Alger, que l’Algérie avait réussi après l’indépendance à asseoir une politique de santé efficiente pour une meilleure prise en charge de la santé des citoyens, qui a permis l »élimination de plusieurs maladies contagieuses et la réduction du taux de mortalité qui en découle.

Lors d’une journée d’étude organisée par le Centre des Archives nationales intitulée « le système de santé en Algérie entre hier et aujourd’hui », dans le cadre du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le directeur de la population au ministère de la Santé, Omar Ouali, a déclaré, au nom du secrétaire général du ministère, que l’Algérie a de nombreux acquis en matière de couverture sanitaire, de structures ou d’équipements, outre la mise à disposition de la ressource humaine et de programmes de santé ayant donné des résultats tangibles.

Au lendemain de l’indépendance, le pari était d’éliminer les maladies contagieuses, de réduire le taux de mortalité des enfants et de baisser le nombre de transfert des malades à l’étranger.

« Au cours des premières années post indépendance, l’Algérie ne comptait que 600 médecins, 186 pharmaciens, 86 chirurgiens et 4834 paramédicaux avant de prendre des décisions au profit du citoyen, dont la création de l’Institut national de santé publique en 1964, l’Institut Pasteur l’année suivante, outre l’organisation de larges campagnes de vaccination à travers le territoire national, la gratuité des soins, la promulgation de la loi 85-05 relative à la santé et la construction de Centres hospitalo-universitaires et des cliniques de proximité », a-t-il souligné.

Les années 2000 ont également été marquées, a-t-il ajouté, par une nette amélioration dans le renforcement des ressources humaines et matérielles, l’acquisition d’équipements médicaux et la réorganisation du secteur de la santé par l’ouverture d’établissements de proximité dans le but de rapprocher les services de santé du citoyen.

De son côté, l’épidémiologiste et directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, le Dr Djamel Fourar, a affirmé que l’Algérie « a réussi à éradiquer la poliomyélite en 2016, avec la certification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », ajoutant que « le tétanos maternel et néonatal a été éradiqué en 2018, ainsi que le paludisme ». « Actuellement, a-t-il dit, nous sommes en processus d’éradication du trachome ».

M. Fourar a estimé, par ailleurs, que le plan de prévention adopté par l’Algérie pour limiter la propagation du Coronavirus (Covid-19) « lui permettra à l’avenir de faire face à toute autre menace virale qui pourrait survenir dans le monde, grâce aux leçons tirées de l’expérience du Covid » qu’il a qualifiée de « réussie », car « aujourd’hui nous sommes parvenus à l’enregistrement de 3 cas par jour sans risques et aucun décès depuis avril 2022 ».

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